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Débats sur l’arrivée de Macron au Burkina:«Ni la France, ni Emmanuel Macron ne sont des ennemis du Burkina»


Elu en mai 2017, le Président français, Emmanuel Macron, a choisi le Burkina Faso pour sa première tournée africaine. Il y séjournera du 27 au 28 novembre 2017. Il s’adressera principalement à la jeunesse et déclinera la nouvelle vision de la République En Marche vis-à-vis de l’Afrique.

L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) dit constater que depuis l’annonce de l’« arrivée hospitalière » d’Emmanuel Macron au Burkina, des associations et des syndicats tombent bas le masque politique pour crier haut leur sentiment antifrançais.

« Confondant les lieux et les époques, nos populistes des temps modernes n’ont pas hésité à nous ramener aux débats que leurs maîtres à penser avaient mené contre la RDP et contre Thomas Sankara qu’ils ont à l’époque combattu de la même manière et avec la même virulence », a déclaré Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Porte-parole de l’alliance composée d’environ 30 partis politiques.

Ni la France, ni Emmanuel Macron ne sont des ennemis du Burkina…

Soutenant et défendant le programme politique du Président Roch Marc Christian Kaboré, les responsables de partis de la mouvance présidentielle se demandent comment ne pas élever une vive protestation et condamner les agissements qui « discréditent » le Burkina et « infantilisent » le peuple. « Sur le dossier Thomas Sankara, nous lui demandons une volonté politique. Qu’il ne soit pas un obstacle à la levée du secret-défense…

Emmanuel Macron avait 9 ans quand le Président Thomas Sankara a été assassiné. Pourquoi alors le condamner sans autre forme de procès alors même qu’il affirme que le choix du Burkina Faso est en soi un message parce que nous sommes un pays en transition avec une jeunesse politisée ? », se demande Me Bénéwendé Sankara qui appelle les uns et les autres à attendre le discours d’Emmanuel Macron avant de juger sa politique.

L’APMP, dit-il, voit dans l’arrivée du Président français au Burkina Faso comme une opportunité politique pour poser avec acuité et clairvoyance des préoccupations aux autorités françaises et cela dans le respect mutuel. « Pour l’APMP, ni la France, ni Emmanuel Macron ne sont des ennemis du Burkina. Réserver un accueil hospitalier à Emmanuel Macron n’est pas une innovation. Plusieurs Chefs d’Etat sont venus au Burkina et nous l’avons toujours fait », a déclaré Me Sankara.

 Les écoles fermées à Ouaga pour « faciliter » l’accueil…

L’Alliance des partis politiques de la majorité présidentielle souhaite la bienvenue au Président français. Elle lance également un appel au peuple burkinabè en particulier à la jeunesse à sortir massivement pour l’accueillir. A écouter Aly Badra Ouédraogo, membre de l’alliance, c’est dans le souci de « faciliter » cet accueil que les établissements publics et privés à Ouagadougou resteront fermés les 27 et 28 novembre 2017. Il a salué la décision du gouvernement à ce niveau.

Concernant la rénovation récente de nombre d’infrastructures dans la Capitale burkinabè, Me Bénéwendé Sankara se veut plus clair : « Beaucoup d’actions sont menées, mais c’est dans le cadre du PNDES. Nous partons sur le terrain. Ce n’est pas seulement à Ouagadougou que des actions de développement sont entreprises ».

Noufou KINDO/Burkina 24

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