Le jeudi 21 décembre dernier, le lycée Zinda de Ouagadougou a abrité une conférence de presse du Réseau provincial des élèves du post-primaire et du secondaire du Kadiogo (REPEPSK). L’objectif est de sauver l’année scolaire 2017-2018.

Le Réseau provincial des élèves du post-primaire et du secondaire du Kadiogo (REPEPSK), se déclare solennellement apolitique et ne nourrit aucune ambition lucrative. Il n’a d’objectifs phares qu’une meilleure accessibilité pour les enfants du Burkina Faso, à une éducation et à une formation professionnalisante de qualité. Aussi, quiétude et sérénité doivent être de mise au sein de l’institution scolaire. Ce mouvement associatif se veut une réponse spontanée aux différentes incertitudes dans lesquelles sont indubitablement plongés les établissements scolaires et estudiantins, dès l’amorce de cette année scolaire 2017-2018. C’est dans cette optique qu’il a initié une conférence de presse afin d’interpeller le gouvernement et le corps enseignant à mettre fin à ce bras de fer, pour sauver cette année scolaire. «Tristes de constater que des grèves tous azimuts ont épiloguées et hypothèques encore notre année scolaire, inquiets de la tournure de ces mouvements d’humeurs au sein de nos établissements d’enseignement, nous, jeunes élèves du post-primaire et du secondaire du public comme privé, nous nous offusquons de ce que le gouvernement et le corps enseignant trainent le pas pour aller tout de suite et maintenant vers un dialogue franc et sincère, qui pourrait déboucher sur des issues concrètes et définitives, à même de circoncire une fois, pour toutes, les revendications, les grognes corporatives et les tractations multiformes, au sein d’un département ministériel si précieux et si délicat que celui de l’Education» a déclaré le porte-parole du réseau, Mahamed Ouédraogo, délégué général des élèves du lycée Zinda. Ils étaient assistés des délégués généraux des élèves des lycées, Nelson Mandela, lycée privé les Cracks, et du LTO. Au nom de ces camarades, il a par ailleurs indiqué «Nous voulons aller à l’école, nous voulons être évalués, nos parents attendent de nous des résultats; la nation aussi». Le REPEPSK salue la maturité et la sagesse d’esprit des responsables de l’ANEB, qui ont su taire leurs querelles en levant leur mot d’ordre de grève.

Jules TIENDREBEOGO/ Express du Faso