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Crise dans le système éducatif du Burkina: »Il est indispensable pour le président du Faso, de se saisir personnellement des préoccupations des enseignants comme il a fait pour les autres corps »


« Lettre ouverte aux leaders syndicaux de l’éducation primaire, post-primaire et secondaire du Burkina Faso.« 

C’est avec un cœur remplis de tristesse et d’amertume que j’assiste à l’injustice dont vous subissez depuis longtemps.
L’éducation pierre angulaire et socle de développement de toutes les nations, mérite qu’une attention particulière soit faite par le gouvernement, les parents d’élèves, les Organisations de la société civile responsable, les partenaires techniques et financiers ainsi que les autres corps de la fonction publique.
Il est plus qu’indispensable pour le Président du Faso, Son Excellence Rock Marc Christian Kaboré, de se saisir personnellement des vraies préoccupations des enseignants comme il a fait pour les autres corps dans le cas par cas, seul alternative pour apaiser les divergences et les disparités entre les travailleurs d’un même pays.
Au regard de la situation quasiment statique malgré les multiples appels à la retenue et à la clémence à l’endroit du corps enseignant, je pense qu’à quelque part, il y’a une sorte d’hypocrisie et un manque de réelle volonté de la part de Son Excellence Rock Marc Christian Kaboré à résoudre ce problème qui pour moi, ne souffre d’aucune ambiguïté, d’autant plus que les derniers chiffres nous prouve réellement la croissance et le Burkina Faso is back.
Alors chers enseignants du Burkina, loin de vous inciter à la révolte et être accuser de la responsabilité d’une année blanche, je vous prie de maintenir le cap jusqu’à la victoire finale, vaille que vaille.
Nous nous assumerons toutes et tous si jamais une année blanche en serait la cause et nous permettrons de trouver ensemble des solutions à tous nos problèmes.
Excellence Monsieur le Président du Faso et le MPP, vous serez plus comptable et subirez les conséquences les plus désastreuses de cette injustice.
Seul la lutte paye.
Parlons-en pour sauver!
La patrie où la mort, nous vaincrons! »

ABDOU KABILA OUEDRAOGO

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