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Création du nouveau groupe parlementaire UPC: les arguments avancés sont légers, selon Moussa Zerbo


Selon le Porte-parole du « parti du lion », Moussa Zerbo, il y a effectivement une « petite crise » au sein du groupe parlementaire UPC. Il a rencontré la presse, ce dimanche 8 octobre 2017 à Ouagadougou, pour situer « les choses » dans leur contexte.

Le député Moussa Zerbo est considéré comme l’un des communicants influents du premier parti de l’opposition politique burkinabè, l’UPC, dont il est le porte-parole. Il est aussi porte-parole du président du parti, Zéphirin Diabré. Il avait dénoncé le 26 septembre 2017, dans les colonnes du journal Le Pays, des tentatives de « débauchage » de députés de l’UPC par le parti présidentiel, à savoir le MPP. Il s’est prononcé ce 8 octobre 2017 sur la création du nouveau groupe parlementaire UPC. L’origine de la crise, a-t-il fait savoir, c’est suite à la publication, dans un journal d’investigation, de la liste d’un certain nombre de députés de l’UPC comme « ayant pactisé avec l’ex-Président de l’Assemblée nationale pour la création d’un nouveau parti ». Les députés incriminés, à en croire le député chargé à la communication du groupe parlementaire UPC, reprochent au parti de n’avoir pas agi pour les innocenter. « C’est ce que nous avons trouvé assez paradoxal », a-t-il déclaré.

Moussa Zerbo trouve « léger comme argument », le fait de croire que l’information a fuité de l’UPC. « Ils ont estimé que le parti devrait agir et qu’ils ont attendu en vain la réaction du Président du parti qui tardait à venir. Et que c’est pour cela, ils ont décidé de la création d’un nouveau groupe parlementaire », a indiqué le Porte-parole de l’UPC. Pour le Député, il revenait aux incriminés de venir au sein du parti afin d’apporter un « démenti formel » ou le cas échéant, s’adresser à la presse qui les a cités nommément et démentir l’information.

« Mais au lieu de cela, nos camarades ont estimé qu’il revenait au parti de les innocenter, de faire des déclarations. Ce que nous avons trouvé assez contradictoire. C’est pour cela dans un courrier daté du 19 septembre 2017, le Président du parti a pris l’initiative, après qu’ils aient écrit au Président pour manifester leur mécontentement quant au « mutisme » du parti. Le Président a répondu tout simplement qu’ils prennent immédiatement contact avec la Direction du parti pour apporter un démenti », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter plus loin que « les preuves du complot pour la déstabilisation du parti (Ndlr : UPC) ont été avérées ». « C’est avéré. Et nous reviendrons là-dessus dans une conférence de presse incessamment » où plus de détails seront donnés, a-t-il annoncé.

 Moussa Zerbo se veut plus clair : « Le parti ne porte aucune accusation sur qui que ce soit. Depuis le début, vous n’entendrez nulle part que le parti a infirmé ou confirmé que nos camarades étaient incriminés ». « Quel lien peut-on faire entre un élément paru dans un journal et la création d’un nouveau groupe parlementaire ? Encore que ces 13 personnes ne sont pas toutes citées dans le journal », se demande le Porte-parole de l’UPC.

Concernant les missions à l’étranger, il dit n’avoir jamais effectué une mission au nom de l’Assemblée nationale. A l’écouter, Zéphirin Diabré a demandé, en vain, à rencontrer les 13 personnes. « Au sein du groupe, ils n’ont pas les mêmes problèmes. Ils ne sont pas au même niveau d’information », dit-il.

B24

 nb: le titre est de la rédaction
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