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Coupe AJSB : « On n’est jamais prêt pour la guerre » (Malo Kamou)


Le Rail Club du Kadiogo (RCK) souhaite conserver son trophée de la Super Coupe AJSB remportée en 2016, face à l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO) qui a l’avantage de se préparer à la Coupe de la Ligue. 

« Je suis venu tardivement, je suis venu au moment où les dirigeants ont pris langue avec moi pour me confier l’équipe. Sinon, ce n’est pas parce que j’étais l’année dernière là-bas, que je suis tacitement reconduit. Non. J’étais en fin de contrat. Donc, il fallait que je renouvelle mon contrat pour être sur le terrain du RCK. Voilà ce qui s’est passé », a tenu à préciser Malo Kamou lors de la conférence de presse d’avant-match de la finale de la Super Coupe AJSB.

Pour cette finale prévue au Stade Régional de Kaya, Malo Kamou  fait confiance à son équipe qu’il retrouve. L’EFO a l’avantage de disputer au moins cinq matchs de préparation de la Coupe de la Ligue. « C’est ce qui rend le challenge intéressant », répond Malo Kamou qui rappelle d’ailleurs que le RCK s’est affaibli avec le départ du président du club Hamad Traoré qui était un grand soutien financier de cette équipe. Tout de même, selon Kamou Malo, « ce n’est pas un motif valable pour dire que nous ne sommes pas prêts. On n’est jamais prêt pour la guerre. Nous allons nous présenter sur le terrain pour gagner ».

« Le football ne nourrit pas son homme au Burkina »

Pour cette saison, Kamou Malo fait savoir que l’effectif de son club n’a pas changé. « Pour recruter, il faut les moyens. Je suis plutôt en train de travailler avec des joueurs qui ont adhéré à notre projet. Je ne peux pas vous dire qu’on a recruté. Pratiquement tout l’effectif du RCK avait été annoncé dans certains grands clubs du pays. Au contraire, ces garçons ont adhéré à notre projet. Ceux qui sont partis sont des gens qui sont exclusivement partis à l’extérieur. Au Burkina, le football ne nourrit pas son homme quel que soit son club », explique Malo.

Pour le capitaine du RCK Rachid Coulibaly, il faut se battre. « On est tous compétiteurs, tous les défis sont faits pour être relevés», prévient-il.

Boukari OUEDRAOGO

Burkina24

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