Le président Laurent Gbagbo demande que ces tueries soient reconnues comme un génocide et exige réparation.
Laurent Gbagbo, ex-président de la République de Côte d’Ivoire, actuellement en Belgique depuis sa sortie de prison s’est exprimé sur les tueries de l’ouest du pays lors de la crise post-électorale en 2010. Par la voix de son porte-parole, Assoa Adou, le président Laurent Gbagbo demande que les tueries de l’ouest soient reconnues comme un génocide et exige réparation.
Hubert Oulaye, ministre de la Fonction publique sous le régime Gbagbo a pour sa part, indiqué que la présence massive des délégations du Front populaire ivoirien (Fpi), venues de partout symbolise l’avènement d’une ère nouvelle pour le parti de Laurent Gbagbo. Dressant, le bilan des morts dans la région depuis la crise qu’a connu la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011, il a révélé que ce sont plus de 30.000 morts enterrés dans 38 fosses communes, 200 000 personnes réfugiées au Ghana et au Libéria voisins et des expropriations de terre. source:linfodrome.com