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Communication dans la promotion des bonnes pratiques culturales et agronomiques du maïs au Burkina Faso : cas des producteurs de la province du Boulkiemdé


Ceci est un écrit de Jérôme COMPAORE, Chargé de recherches à l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) sur l’importance de la communication dans la promotion des bonnes pratiques culturales et agronomiques du maïs au Burkina Faso.

Le maïs est une plante de première importance dans la nourriture humaine et animale. Le maïs est l’une des cultures les plus produites au Burkina Faso et contribue fortement à l’économie nationale avec une production en 2014 qui était estimée à 1 433 085 tonnes (INSD, 2015). Elle est cultivée essentiellement dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Par ailleurs, certaines régions, telles que la région du Centre-Ouest, s’adonnent de plus en plus à la production du maïs. Dans cette lancée nous avons mené une étude pour montrer en quoi la communication contribue à la promotion des pratiques culturales et agronomiques du maïs. Cette étude a été menée en septembre 2017 dans la région du Centre-Ouest du Burkina Faso, précisément dans la province du Boulkiemdé.

De cette étude, on retient que la communication de proximité menée par les techniciens d’agriculture auprès des producteurs de maïs contribue significativement à l’adoption du choix du type d’engrais et du mode d’application de ces engrais par les producteurs. Cette communication contribue à obtenir de meilleurs rendements si les producteurs respectent scrupuleusement les directives des techniciens d’agriculture.

Il est ressorti qu’outre le fait que les techniciens d’agriculture aident au choix et au bon usage des engrais, ces derniers accompagnent également les producteurs de maïs à l’adoption de bonne pratiques culturales telles que les semis en ligne avec un accent mis sur le respect des écartements, les cordons pierreux et le zaï. Ces techniques permettent entre autres d’amortir le ruissellement des eaux, de conserver et de restaurer les sols (Hauchart, 2007).

Enfin cette étude s’est penchée sur les différents moyens et cadre de communication mis en place par l’Institut de l’Environnementalistes et de Recherches Agricoles (INERA) qui est une structure de recherche spécialisée dans les recherches agricoles et environnementales. Cet institut a mené plusieurs études sur le maïs notamment sur les différentes variétés dans le but d’accroitre le rendement en fonction du type d’engrais utilisé. De ces études, il est ressorti que la fumure organo-minérale permet d’avoir un meilleur rendement sur les différentes variétés du maïs.

COMPAORE Jérôme Chargé de recherches, INERA, 04 BP 8645 Ouagadougou 04, Burkina Faso E-mail : jcompaore2003@yahoo.fr

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