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Coronavirus: l’économie chinoise reprend de plus belle après l’épidémie


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En tant que plus grand cygne noir en 2020, lépidémie du COVID-19 met en mal toutes les économies, y compris celle de la Chine. Elles sont confrontées à des défis majeurs sans précédent.

 Au cours de la semaine dernière, des changements importants ont eu lieu sur les marchés financiers internationaux : aux Etats-Unis, le plus important marché du monde, il y avait eu le court-circuitant même trois fois en deux semaines. Ce qui a naturellement causé de lourdes pertes aux investisseurs mondiaux. La chute brutale du prix du pétrole brut causée par la guerre des prix a encore exacerbé la panique mondiale d’un cran.

 Le président américain Donald Trump a publiquement affirmé que l’économie américaine pourrait être en « récession ». Même son de cloche du côté européen où la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a, elle aussi, utilisé le terme « choc majeur ». C’est le professeur de Harvard, Kenneth Rogoff, qui est allé loin, avec chiffres à l’appui, estimant que « les chances de récession globale dépasseraient  90%. »

Comment se présente alors la situation en Chine pendant ces deux derniers mois, cette deuxième économie du monde, premier pays touché par l’épidémie du COVID-19 ? Pour en avoir le cœur net, le Bureau national des Statistiques de Chine a publié le 16 mars des données économiques se rapportant aux deux premiers mois qui ont suivi l’apparition de l’épidémie. Ce bureau a admis que l’épidémie du COVID-19 a eu un impact négatif sur l’économie, précisant que l’influence épidémique était à court terme, externe et contrôlable. Différentes données prouvent que l’économie chinoise a résisté au choc de l’épidémie du COVID-19, affirme l’opinion publique.

Certes, des avancées majeures ont été réalisées dans la prévention et le contrôle de lépidémie, mais il ne fait l’ombre d’aucun doute que cela a coûté cher à la Chine. Selon des statistiques, l’industrie, les services, les investissements et les importations et exportations de la Chine ont toutes diminué, de manière significative, de janvier à février. Les exportations ont chuté de 15,9%. La brève absence de la Chine dans la chaîne industrielle mondiale a causé une réaction en chaîne globale. Selon un reportage de New York Times publié le 6 mars, le producteur sud-coréen de Hyundai, le cinquième constructeur automobile du monde, avait cessé le mois dernier sa production en raison d’une pénurie de composants fabriqués en Chine. Situation identique chez Nissan qui a également déclaré avoir été contraint d’arrêter sa production japonaise, faute de pièces en provenance de la Chine.

Avec l’amélioration progressive de la situation en Chine, 95% des entreprises de grande dimension hors du Hubei ont repris la production. 80% des employés sont retournés au travail. Dans le secteur des PME, le travail a repris à 60%. Des signes qui prouvent à suffisance le rétablissement de l’économie chinoise, ce qui apporte de l’énergie à l’économie mondiale précaire. Selon les médias brésiliens de l’industrie du commerce extérieur, en tant qu’ « usine mondiale » et « marché mondial », les actions de la Chine réactiveront la chaîne industrielle mondiale, atténueront la pression sur l’économie mondiale et protègeront les intérêts communs de la communauté internationale.

La confiance de la reprise économique de la Chine vient de la forte industrie manufacturière et de la seule structure de chaîne industrielle complète au monde. La position de la Chine dans la chaîne d’approvisionnement mondiale n’est pas pour demain.

Le choc du COVID-19 a été peut-être aussi une occasion de connaître l’autre face de la Chine : sa résilience. En effet, les milieux économiques de divers pays et régions ont été étonnés, mieux impressionnés par les fortes capacités de mobilisation sociale, d’exécution et de stabilité du gouvernement chinois. Une situation qui renforce davantage le statut de la Chine de centre mondial de fabrication. Ainsi, le marché chinois reste toujours un refuge idéal pour les investisseurs, qui aimeraient faire leurs affaires sans trop de soucis. 

Il suffit de prendre l’exemple de l’industrie pharmaceutique, précisément  des médicaments et des fournitures médicales dont le besoin se fait sentir dans les pays touchés par cette épidémie, pour se rendre compte de l’impact du marché chinois. Selon un reportage de New York Times, environ 50% des masques dans le monde sont produits en Chine chaque année. En seulement neuf jours, la capacité de production quotidienne de masques de la Chine a passé de 20 millions à 116 millions.

Face à la crise, la confiance est plus précieuse que l’or. Avec la stabilisation progressive de l’épidémie en Chine, les investisseurs internationaux ont retourné leur attention vers le marché chinois. Le 13 mars, Coffee Innovation Park, le plus gros investissement productif de Starbucks en dehors des Etats-Unis a signé un contrat en Chine. Selon Wang Jingying, vice-présidente exécutif de Starbucks Global, le gouvernement chinois a pris des mesures audacieuses, décisives et efficaces pour contrôler la propagation de lépidémie. Elle se dit profondément impressionnée par la ténacité et la force dont fait preuve le peuple chinois. Elle a notamment exprimé la confiance plus forte que jamais de son entreprise de se développer sur le marché chinois

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