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Chine : le centenaire du PCC inspire l’humanité entière


1921-2021 : le parti communiste chinois célèbre ses 100 ans en ce 1er juillet 2021, un centenaire chargé de victoires et d’expériences pour le peuple chinois, mais aussi pour les autres nations du monde, notamment l’Afrique. Sous l’impulsion du PCC, la Chine qui était jadis un pays pauvre s’est développée de façon spectaculaire, en modernisant les villes, en éliminant la pauvreté, ce qui a amélioré la qualité de la vie quotidienne des Chinois. En République Populaire de Chine, la coopération multipartite et le système de consultation politique sous la direction du Parti Communiste Chinois est l’option que le peuple Chinois a adoptée comme ligne directrice de son système politique dans l’ère moderne. Cette option s’enracine dans le terreau fécond de la civilisation multimillénaire chinoise, des luttes héroïques du peuple chinois pour sa libération et sa souveraineté, de l’expérience politique et la sagesse du Parti Communiste Chinois. Elle répond concrètement aux exigences majeures de la politique socialiste en Chine.

Le chemin parcouru par le PCC durant ces 100 ans est riche d’enseignements.
Tout d’abord, depuis sa création à nos jours, le parti communiste a eu des dirigeants intègres dont le seul souci était le développement de leur pays. D’ailleurs les Statuts du PCC stipulent clairement que le PCC représente les intérêts fondamentaux du peuple chinois, sert le peuple de tout son cœur et n’a pas ses propres intérêts. Les membres du PCC doivent servir le peuple avec le dévouement total.
De Mao Zedong à  Xi Jinping en passant par Liu Shaoqi, Song Qingling, Dong Biwu, Zhu De, Ye Jianying, Li Xiannian, Yang Shangkun, Jiang Zemin et Hu Jintao, ce sont les intérêts supérieurs de la nation qui ont été placés en avant.
Ensuite le PCC s’est appuyé sur les valeurs culturelles pour permettre aux différentes composantes de la société chinoise de mieux se comprendre, de mieux s’accepter. Les dirigeants du PCC ont tous compris que la promotion de la culture favorise la compréhension mutuelle.
Ce parti a ensuite opéré des réformes de façon courageuse, mais surtout méthodique en quatre étapes principalement.
En effet, la première étape qui va de 1978 à 1984 a consisté au déclenchement de la réforme et l’époque d’essais locaux en prenant la région rurale comme partie clé de la réforme. C’est ainsi qu’en décembre 1978, la troisième session plénière du onzième Congrès national du parti communiste s’est penchée sur le système de responsabilité forfaitaire, le système de l’exploitation unifiée coexistant avec l’exploitation indépendante et à la réforme du système budgétaire. Cette réforme a permis d’accroître les entreprises pilotes d’un pouvoir autonome, promouvoir par deux étapes la substitution de taxe et le paiement pour la diffusion du profit, annuler le système de vente et d’achat unifiés par l’Etat pour les produits agricoles, redresser progressivement l’économie individuelle et créer quatre zones spéciales économiques qui sont Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen
La deuxième étape qui s’est étalée de 1984 à 1992, a permis entre autres de mener des recherches complètes sur la réforme, démarrer les entreprises nationales, appliquer le système de forfait et celui de louage, avancer le pouvoir autonome de l’entreprise, embrasser le principe de lier l’ajustement, la libéralisation et l’administration, normaliser le rapport entre les taux et le prix et reformer le mécanisme de la formation du prix de marchandise et de service.
A ce niveau, le PCC a réformé le système de gestion et d’administration du commerce, développé les entreprises de circuit non nationales, réduit considérablement les plans instructifs et réformé le système d’organisation de la banque, appliqué les diverses formes du système de l’entreprise budgétaire et transformé la taxe unique en taxe multiple.
C’est à cette deuxième étape que les réformes dans les domaines politique, scientifique, éducateur et culturel ont été enclenchées ce qui a favorisé la ratification de la province du Hainan de devenir une zone spéciale économique, l’ouverture de 14 villes de port côtières et la création des régions d’ouverture économique auprès du delta du Yangtzé, du delta du Zhujiang, du sud-est du Fujian et des alentours de la Mer Bohai

Quant à la troisième étape, elle s’est déroulée de 1992 à 2000 et a consacré à l’accomplissement préliminaire de l’édification de l’économie de marché socialiste. A ce niveau, le PCC a priorisé les entreprises nationales et mis l’accent sur le degré de l’innovation. A cette étape, le parti communiste a créé les points d’essai du système d’entreprise moderne, ajusté par l’angle stratégique la disposition de l’économie nationale et établi le cadre du nouveau système budgétaire qui a pour noyau le système de taxe séparée.
Il a aussi renforcé la capacité de la Banque Centrale, séparé la finance politique de la finance commerciale et créé le système du taux de change flottant unique et bien administré, basé sur l’offre et la demande du marché, ce qui a permis au RMB d’être convertible sous les dossiers fréquents
Comme on le constate, le parti communiste chinois a affiché une vision claire et tracé une ligne directrice du développement de la Chine qui a pris en compte la planification et l’administration de l’Etat qui est passé d’une planification instructive globale à une planification indicative globale, la mise en exécution du système de passer les dossiers aux personnes morales, le système des capitaux et celui de l’appel d’offre pour renforcer le contrôle sur le risque de l’investissement.

La vision politique du PCC a également pris en compte l’établissement du système d’assurance-vieillesse et des soins médicaux qui combine l’aide sociale et la cotisation personnelle, l’obtention importante des réformes technoscientifiques, éducatrices et hygiéniques, la formation pour l’essentiel une structure d’ouverture à l’extérieur à tous azimuts.
On peut citer aussi le développement avancé du marché de marchandise, la formation progressive du marché d’élément de production en annulant le système de doubles critères sur le prix de matière productive, libéralisant davantage le prix du produit compétitif et du service
Enfin la quatrième étape définie par le PCC, celle du perfectionnement de l’économie de marché qui va de 2000 à aujourd’hui a mis l’accent sur la réforme du système de la gestion administrative par la transformation des fonctions du gouvernement, la réforme des organes du gouvernement, le perfectionnement du système de la gestion administrative au dessous du niveau provincial, la réforme du système de ratification administrative et l’exécution complète de l’administration selon les lois.
Le PCC a mené des réformes synthétiques dans les campagnes par l’annulation du tarif agricole sur le système de la circulation des céréales et des cotons.
A cette étape, les capitaux de l’Etat entrent ou bien se reculent dans certains domaines selon les cas pour réaliser la circulation raisonnable, les grandes entreprises d’Etat pratiquent la réforme par actions, les organes spéciaux de surveillance aux capitaux d’Etat ont été établis.
Aussi, l’environnement systématique qui favorise le développement de l’économie non publique s’améliore davantage, le système de financement public se perfectionne petit à petit, on exécute graduellement l’essai de changement du tarif pour la valeur ajoutée et la réforme du système de remboursement de tarif aux entreprises d’exportation.

Cela a permis d’accentuer la réforme du système financier, accélérer la réforme par actions dans les banques commerciales d’Etat et de prendre des mesures importantes dans la réforme du système de taux d’échange. L’ensemble de ses actions ont permis au gouvernement de réduire l’envergure de son investissement, donner plus d’autonomie aux entreprises dans leurs investissements et normaliser le système de la ratification d’investissements.
A chaque fois, Comme il a été le cas lors de la conclusion du septième et dernier plénum du 18e Comité central et du 19e Congrès national du PCC, les dirigeants du parti vérifient et s’assurent si les choses qui ont été essayées et testées ont engrangé des résultats positifs et cherchent les possibilités de les améliorer ou les faire avancer.
Au cours de ces 100 ans, les succès du PCC ont donné confiance aux Chinois quant à la capacité du parti et de ses dirigeants à les amener vers l’épanouissement véritable. La victoire du PCC sur la pauvreté, le chômage et son esprit éclairé de partage d’expériences avec le reste du monde dans une vision de construction d’un destin commun de l’humanité, sont la preuve que le sous-développement n’est pas insurmontable.

Les actions du PCC constituent une source d’inspiration pour les autres pays du monde, les pays africains notamment

Le centenaire du PCC et l’Afrique

Le centenaire du PCC que les Chinois s’appretent à célébrer le 1er juillet 2021 est contitué d’années extraordinaires, durant lesquelles le pays a accompli des progrès historiques en matière de réforme et d’ouverture et a subi des changements fondamentaux.

Dans le processus de développement, la Chine combine l’intérêt du peuple chinois avec les intérêts communs de tous les peuples des pays, fournit de son possible une assistance à d’autres pays en voie de développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud, soutient et aide les pays en voie de développement, en particulier les pays les moins avancés à se débarrasser de la pauvreté et améliorer les conditions de vie du peuple.
La vision du PCC d’une communauté mondiale vivant en harmonie a bien pris en compte l’Afrique. De nos jours la coopération sino-africaine est au beau fixe. Elle est emprunte de respect mutuel, de confiance, de compréhension et d’assistance réciproque. Le type de coopération que le PCC a défini avec les pays africains est basé sur les principes amitié et solidarité, égalité réciproque, respect de la souveraineté, non-ingérence dans les affaires intérieures, non associer de conditions politiques, ne pas demander de privilège
Un coup d’œil dans le rétroviseur, nous renseigne que la Chine sous la direction du PCC a toujours entretenu de très bonnes relations avec l’Afrique.

En effet, depuis les années 1950 elle avait établi des relations d’amitié avec l’Afrique qui s’est matérialisé par son soutien au peuple africain dans
sa lutte anticolonialiste. Les relations avec les Partis politiques en Afrique s’inscrivent en droite ligne de la vision du PCC « d’un monde harmonieux pour l’humanité ». Le Parti s’engage résolument auprès des peuples et des Partis politiques africains dans leurs combats pour l’émancipation et le développement. Sous l’impulsion du PCC, la Chine nouvelle apporte activement une contribution majeure en faveur des Mouvements de libération en Afrique. La disponibilité du PCC et de l’Etat Chinois pour le développement des pays africains prend sa source dans l’engagement initial du Parti réaffirmé par le Premier ministre Zhou-Enlai lors de la mémorable tournée qu’il a effectuée en Afrique en 1964. A Bamako, au Mali, Zhou En Lai déclare que «… la Chine est disposée à aider l’Afrique à réaliser son indépendance économique et son développement ». Il confirmait ainsi l’attachement de la Chine aux résolutions de la Conférence de Bandung (Conférence des non-alignés Indonésie) de 1955. A partir de 1978, grâce au leadership du Parti Communiste Chinois, la mise en œuvre de la politique de « la Reforme et de l’Ouverture » permet à la Chine et aux pays Africains de se rapprocher davantage dans le cadre de leur coopération multiforme. Le PCC intensifie sa coopération avec les Partis politiques africains sur la base de principes portant sur le respect mutuel, l’égalité, et la non-ingérence. Les échanges entre le PCC et les Partis politiques africains marquent aujourd’hui un élan plus dynamique s’ouvrant à plus de 100 partis politiques sur le continent.

La Chine veut bien partager ses expériences de développement, et n’a aucune intention d’imposer son modèle aux autres pays. Au contraire, la Chine estime toujours que chaque pays doit choisir sa voie qui est adaptée à sa réalité. C’est pourquoi, l’amitié sino-africaine mérite d’être entretenue par les deux peuples pour toutes les générations à venir.

Jérôme KABORE,

rédacteur en chef

de tinganews.com
Burkina Faso

jeromekabore@gmail.com

+226 76 37 44 70

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