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Chine: 80 ans de pont pour les échanges entre les civilisations


VENTILATEUR YI

Alors que les Nations Unies célèbrent leur 80e anniversaire, leur principe fondateur inscrit dans la Charte des Nations Unies reste plus vital que jamais : parvenir à la coopération internationale pour résoudre les problèmes internationaux de caractère économique, social, culturel ou humanitaire, et pour promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, le sexe, la langue ou la religion. À une époque de rivalités à somme nulle et de divisions culturelles croissantes, la Chine est apparue comme une force unificatrice, défendant le dialogue entre les civilisations et faisant progresser une communauté de destin pour l’humanité.

Grâce à un mélange de sagesse ancienne et d’initiatives modernes, la Chine fait le lien entre l’Orient et l’Occident, démontrant que la compréhension mutuelle, et non la confrontation, ouvre la voie à l’avenir.

L’harmonie sans l’uniformité : la philosophie de l’échange en Chine

L’engagement de la Chine en faveur du dialogue civilisationnel remonte à des siècles. La Route de la soie de la dynastie Han, mise au point par l’envoyé Zhang Qian, a transformé les déserts balayés par les vents en artères prospères pour l’échange de biens et d’idées.

Des siècles plus tard, les flottes de trésors de l’explorateur et navigateur chinois Zheng He ont transporté de la porcelaine et du thé vers des rivages lointains, incarnant une philosophie d’échange et non de conquête.

Aujourd’hui, alors que les tensions culturelles augmentent à l’échelle mondiale, l’idéal confucéen de la Chine d’harmonie sans uniformité offre un antidote opportun au récit du « choc des civilisations ». La Global Civilization Initiative souligne cette vision, rejetant la hiérarchie culturelle en faveur de l’apprentissage mutuel. En prônant l’égalité, l’apprentissage mutuel, le dialogue et l’inclusion, ainsi que les valeurs communes de l’humanité, à savoir la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté, la Chine offre un cadre intemporel pour la coexistence entre les civilisations.

Gardiens de la mémoire partagée : préserver l’héritage de l’humanité

Les civilisations prospèrent lorsque leur histoire commune est préservée. En tant que gardiens de la mémoire collective de l’humanité, les sites du patrimoine mondial servent de ponts entre le passé et l’avenir, une mission que la Chine a embrassée grâce à une collaboration mondiale.

Prenez les grottes de Mogao, un trésor de la route de la soie abritant 45 000 mètres carrés de peintures murales bouddhistes et 2 000 sculptures. Face à un délabrement irréversible, la Chine et le Royaume-Uni ont dirigé une coalition de 35 institutions internationales pour numériser les grottes, permettant ainsi aux chercheurs de Dunhuang à Londres de les étudier et de les restaurer.

Cet esprit de coopération s’étend à travers l’initiative chinoise Belt and Road (BRI). Au Cambodge, les archéologues chinois ont passé trois décennies à restaurer Angkor Wat, établissant ainsi une « norme d’or » pour la coopération patrimoniale. En Ouzbékistan, des artisans chinois et locaux ont fait revivre la citadelle de l’Arche de Khiva, ravivant ainsi les liens de la Route de la soie. Lorsque la cathédrale Notre-Dame a brûlé en 2019, des spécialistes chinois du bois ont partagé des techniques de restauration avec leurs homologues français, transformant la tragédie en solidarité. Ces efforts ont abouti à la proposition de la Chine en 2024 pour la première « Journée internationale pour le dialogue entre les civilisations » de l’ONU, adoptée à l’unanimité par les 193 États membres comme un rejet retentissant de l’endiguement culturel.

Tisser la tapisserie de demain : les jeunes, bâtisseurs de compréhension

L’avenir du dialogue intercivilisationnel réside dans les jeunes. L’engagement des jeunes est au cœur de la vision chinoise d’échanges culturels durables.

La relation sino-américaine L’initiative « 50 000 Strong », qui vise à faire venir 50 000 étudiants américains en Chine, en est un exemple. Sarah, une lycéenne californienne autrefois sceptique, est devenue fascinée par la fusion des arts martiaux, de la poésie et de la musique à l’Opéra de Pékin. « Shakespeare rencontre Marvel », s’est-elle extasiée. Malgré les tensions politiques, ces échanges restent transformateurs, prouvant que les liens entre les peuples vont au-delà de la géopolitique.

Le sport et les arts sont des langages universels qui transcendent la division. En tant que seule ville olympique à double nationalité au monde, Pékin l’a montré en 2022 lorsque les athlètes russes et ukrainiens se sont embrassés, rappelant au monde que les liens humains survivent aux conflits.

Même les espaces numériques favorisent la connexion. Sur Xiaohongshu, une plate-forme de médias sociaux chinoise, le hashtag compte #ChinaUSFamilyExchange des millions de vues, mettant en vedette des rencontres réconfortantes entre des « réfugiés TikTok » américains et des internautes chinois. Les algorithmes peuvent diviser, mais le désir de connexion de l’humanité l’emporte.

Au cours des huit dernières décennies, la Chine a prouvé que la préservation du patrimoine, l’innovation institutionnelle et l’engagement des jeunes peuvent construire des ponts résilients entre les civilisations. Dans le cadre de l’ONU, la Chine continue de forger des liens, guidant l’humanité vers une prospérité partagée. Comme l’a écrit un jeune visiteur dans le livre d’or des grottes de Mogao : « L’avenir n’est pas un seul fil, c’est une tapisserie. » La mission de la Chine reste claire : faire en sorte que chaque culture trouve sa place dans le chef-d’œuvre collectif de l’humanité.

Yi Fan, un commentateur politique a contribué à cela depuis Pékin

NDLR: la version originale de cet article est en anglais

Source: Indice | AFRIQUE, CHINE, ÉCONOMIE

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