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Célébration du 8 mars: l’intersyndicale des femmes mène la réflexion pour l’égalité du genre au Burkina


L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes assises et texteLa journée internationale des femmes rassemble tous les ans les femmes du monde entier autour des questions de développement, de mieux être de nos populations d’une manière générale et singulièrement des femmes. Son histoire remonte en 1857 où des  ouvrières de New York ont marché pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de vie, en particulier l’approbation des 10 heures de travail au lieu de 16 heures, un salaire égal pour les hommes et les femmes, des salles aérées ainsi que des crèches pour leurs enfants. Mais sa célébration est véritablement née d’une initiative du mouvement socialiste. Ainsi, c’est en août 1910, à la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague, à l’initiative de Clara Zetkin, militante allemande, qu’a été prise la décision de la célébrer. La proposition a été adoptée par les 17 pays présents et la première célébration a eu lieu en 1911 en Allemagne, en Suisse, au Danemark puis aux Etats-Unis avec plus d’un million de manifestantesL’image contient peut-être : 9 personnes, personnes assises

Pour cette année 2018 le Burkina a célébré la femme sous le thème :’’ la participation de la femme à la gouvernance : états des lieux, défis et perspectives’’ dans un contexte de tristesse et de douleurs lié à la double attaque terroriste qui a eu lieu dans notre pays. C’est dans cette dynamique que l’intercomité des femmes des centrales syndicales en union avec les femmes des syndicats autonomes et celles de l’association Kebayina du Burkina et de la division femmes et enfants du MBDHP a organisé une conférence à la bourse du Travail de Ouagadougou le 8 mars sur le thème en vue d’interpeller les autorités sur le taux d’implication des femmes dans les prises de décisions gouvernementales, parlementaires, judiciaires qui selon son analyse reste très faible. La cérémonie d’ouverture a été présidée par madame Sanou Sétou, présidente de l’intersyndicale des femmes des centrales. Elle a connu la présence effective du Président du MBDHP,du Président de mois de l’unité d’actions syndicales, Blaise Augustin Hien. Pour la présidente madame Sanou Sétou, la célébration du 8 mars est une occasion pour les femmes de prendre conscience des défis à relever. L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes assisesLa femme continue d’être maltraitée, le plus souvent n’ayant pas son mot à dire quant aux décisions que prennent les hommes. A cet effet, a souligné, madame Sanou Sétou, le 8 mars doit être l’occasion de faire le bilan de l’évolution des combats pour la liberté, légalité du genre et l’amélioration des conditions de vie de la femme. Un avis partagé par le président de mois de l’unité d’actions syndicales pour qui, il faut soutenir les femmes dans leur combat car la lutte qu’elles mènent pour l’égalité du genre n’est pas dirigée contre les hommes, mais plutôt un facteur de cohésion sociale et de développement des nations.

Les femmes ont terminé la journée de réflexion par un dassandaga sans réjouissance.L’image contient peut-être : 3 personnes

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