Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé ce jeudi 7 novembre 2019 dans la matinée, la cérémonie d’ouverture de la 4e session du Cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC). Placée sous le thème «Consolidation de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité et de terrorisme : rôles et responsabilités de l’Etat et des organisations de la société civile », cette rencontre a été l’occasion pour les différents acteurs, d’appeler les Burkinabè à taire leurs divergences et à s’unir, pour mettre un terme à la situation d’insécurité qui secoue le pays.
De l’avis de la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina Faso, Metsi Makhetha, ce cadre de concertation et de dialogue doit, dans la situation difficile d’insécurité et d’urgence humanitaire, faire davantage et tenir compte des énormes défis auxquels le pays est confronté. « Les divisions et adversités inutiles, doivent céder la place à la cohésion sociale et à l’unité nationale », a-t-elle prévenu.
Enfin, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, s’est réjoui de ce cadre d’interpellation citoyenne dont l’importance s’est accrue au fil des années, depuis son institutionnalisation en 2014, du fait de la pertinence des thèmes abordés et des acquis engrangés, suite à la mise en œuvre des engagements et recommandations issues des concertations. A titre indicatif, le Chef du Gouvernement a cité trois engagements que le président du Faso avait pris lors de la troisième session de ce cadre, tenue les 26 et 27 décembre 2018, et qui ont à ce jour, été mis en œuvre ou en voie de l’être.
Il s’agit d’un certain nombre d’avantages à octroyer aux associations reconnues d’utilité publique, d’une subvention à l’Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) et de l’examen du dossier relatif au statut du Conseil national de la jeunesse.
DCI/PM
NDLR: le titre est de la Rédaction