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Burkina: le MENAPLN et l’UNESCO élaborent une stratégie nationale sur la question enseignante


Le 28 octobre s’est tenue à Ouagadougou, dans la salle de réunion du secrétariat permanent du plan de développement stratégique de l’éducation de base une rencontre d’échanges sur le processus d’élaboration d’une stratégie nationale sur la question enseignante. Un projet de stratégie et le plan d’action de mise œuvre ont été présenté. Cette rencontre d’échanges a connu la présence de monsieur Bazongo B. David, administrateur national du projet Initiative norvégienne sur les enseignants (NTI) et de cadres du ministère de l’éducation nationale et de l’Alphabétisation. La stratégie sur la question enseignante a été élaborée à la suite de l’analyse des résultats de l’étude sur la question enseignante qui a été conduite par le ministère avec l’accompagnement technique et financier de l’Unesco.

Parmi les raisons qui ont justifié l’élaboration de ladite stratégie, on note la volonté de tenir non seulement les engagements pris aux côtés de la communauté internationale mais aussi et surtout par souci d’améliorer la gestion de son système éducatif. La stratégie est un outil de plaidoyer et de dialogue que le Gouvernement Burkinabè s’est dotée pour alimenter les échanges avec les partenaires et mettre fins aux remous sociaux qui secouent de temps à autre notre système. Son objectif global est d’améliorer l’offre et la qualité du système éducatif burkinabè et de façon spécifique elle vise à mettre à la disposition des structures éducatives des enseignants qualifiés en nombre suffisant et améliorer le niveau de motivation des personnels enseignants.


Photo illustrative

On retient des échanges que cette stratégie nationale sur la question enseignante, en abrégé, SNAQUE tire ses fondements de références au plan international, régional et national. Parmi ces documents fondamentaux, on peut retenir entre autres, la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (1966) adoptée conjointement par l’OIT et l’UNESCO le 5 octobre 1966 qui énonce les droits et devoirs des enseignants, ainsi que les normes internationales applicables dans les dimensions clés de la question enseignante ;les objectifs du développement durable (ODD) dont l’’ODD 4 vise à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie » ; le cadre d’action Education 2030 dont la cible 4.C porte sur les engagements de la communauté international pour rendre disponibles des enseignant, motives qualifié en nombre suffisant pour les systèmes éducatifs ; stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique CESA (2016 – 2025) dont l’objectif stratégique 1 de la CESA vise d’ici à 2025 à revitaliser la Profession enseignante afin d’assurer la qualité et la pertinence à tous les niveaux ; La loi n°013-2007/AN du 30 juillet 2007 portant loi d’orientation de l’éducation qui précise en son article 49, que « les personnels de l’éducation ont droit à une formation continue et/ou à un encadrement professionnel ; le Plan national de Développement économique et social (PNDES) 2016-2020) dont l’axe 2 est relatif au développement du capital humain ;le plan sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF) 2017-2030 qui consacre une action à l’offre d’enseignant et le Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) 2012-2021 qui ambitionne dans ces objectifs spécifiques 3 et 4 de Pourvoir l’enseignement post primaire en enseignants qualifiés en nombre suffisant dans les différentes disciplines ».

La vision de la stratégie sur la question enseignante se présente comme suit : « A l’horizon 2025, le système éducatif burkinabè dispose d’enseignants compétents, motivés, résilients face aux crises multiformes et disponibles en effectifs suffisants pour assurer les enseignements dans toutes les classes afin de renforcer les performances des élèves/apprenants ».

Le coût global de la stratégie se chiffre à 2 584, 262 milliards FCFA sur la période 2021-2025. Il est attendu que l’état assure le financement des dépenses salariales (2 478,676 milliards FCA) et des dépenses hors salaires à hauteur de 51,714 milliards. Cela correspond à un financement sur ressources propres qui s’élève à 2 530,390 milliards FCFA soit 98% du coût total de la stratégie.

Jérôme KABORE
Whatsapp: +226 76374470

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