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Burkina Faso: les enseignants sont fâchés


L’image contient peut-être : 1 personne, foule et chaussuresAu Burkina,  des engagements et des promesses de la part du gouvernement à l’égard du monde enseignant n’ont pas été tenus.. Pour marquer leur mécontentement et exiger la mise en œuvre intégrale du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 27 janvier 2018, les enseignants ont observé ce 18 avril 2019 une grève de 24 heures à l’appel de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE). A Ouagadougou, c’était une mobilisation monstre. A l’issue d’une marche marquée par des slogans »trop, c’est trop »; « on ne veut plus ça »; « na an lara an sara,… » les enseignants mobilisés par les syndicats de la CNSE se retrouvés à la bourse du travail et ont indiqué qu’ils continueront la lutte tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. L’image contient peut-être : 1 personne, téléphone et plein airVont -ils alors pendre les examens de fin d’année en otage comme beaucoup de Burkinabè le pensent? A cette question Belem Bonaventure, coordonnateur national des syndicats de l’éducation (CNSE) répond: « ce point ne figure pas d’abord dans notre agenda, mais « çà sera peut-être une conséquence ou une contrainte. Mais on ne peut pas dores et déjà présager cela d’abord, tout reste entre les mains du gouvernement. S’il veut bien, on n’ira pas jusque là. »  .Visiblement le coordonnateur national des syndicats de l’éducation (CNSE), Bonaventure Belem est décu du gouvernement: » je ne comprends pas pourquoi cette lenteur dans la mise en œuvre de notre protocole d’accord  » s’est-il interrogé avant de donner les explications suivantes: « la dernière rencontre à laquelle la CNSE a pris part avec le gouvernement, c’était sur la question du statut.  A cette rencontre, le gouvernement avait demandé à la coordination d’accepter ses dernières propositions. Nous avons dit qu’on pouvait bien accepter certaines propositions, mais il faut qu’on se retrouve autour de la table pour discuter afin de trouver quelques correctifs à ce qui est déjà proposé, parce que nous n’entendons pas prendre un statut au rabais,un statut qui est juste une émanation de la loi  081. Nous voulons un statut valorisant. » Il arrive alors à la conclusion qu’il y a un manque de volonté du gouvernement ou  une remise en cause des engagements prises. Dans tous les cas, les enseignants sont déjà fâchés et  la coordination des syndicats de l’éducation déterminée. Selon les responsables de la CNSE, le travail à faire consiste à veiller à la mise en oeuvre des accords contenus dans le protocole d’accord, mais aussi  à ce que ce statut qui va sortir des négociations et des longs débats puisse être un instrument valorisant pour le personnel enseignant du Burkina.

Reportage: Jérôme KABORE

Mise en ligne: Aristide ZONGO

Avec la collaboration de Aïcha TRAORE


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