Au Burkina Faso, les examens scolaires qui constituent des moments d’évaluation des apprentissages à la fin des cycles primaire, post-primaire et secondaire aussi bien de l’enseignement général que de l’enseignement et la formation techniques et professionnels débuteront le mardi 02 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire avec les épreuves physiques et sportives du BEPC, BEP et CAP. C’est ce qui ressort d’un point de presse animé ce jeudi 27 avril par Ibrahima Sanon, Secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationale
Pour ce qui est des candidats au Baccalauréat, Ibrahima Sanon a indiqué qu’ils passeront leurs épreuves physiques et sportives à partir du 22 mai. Quant aux épreuves écrites et orales, elles se dérouleront du 06 au 8 juin 2023 pour le CEP, du 1er au 14 juin 2023 pour le BEPC, du 1er au 11 juin 2023 pour le CAP, 1er au 12 juin 2023 pour le BEP, et du 20 juin au 07 juillet 2023 pour le Baccalauréat.
Pour la présente session, on note 136 110 inscrits au Baccalauréat dont 68 717 filles et 67 393 garçons, 216 284 au BEPC avec 127 171 filles et 89 113 garçons et 376 275 au CEP dont 208 901 filles et 167 374 garçons. Au BEP, 14 055 candidats sont inscrits avec 5 048 filles et 9 007 garçons et au CAP, 9 540 candidats ont été inscrits avec 3 808 filles et 5 732 garçons.
Pour cette session 2023, le secrétaire général du MENAPLN rassure : « tous les moyens sont engagés pour relever les défis humain et logistique avec les garanties de sécurité, de bonne organisation et d’administration des épreuves ; dans ce travail d’organisation des examens, nous bénéficions de la coopération et de la collaboration des forces de défense et de sécurité, du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation »
Les examens et concours de cette année seront opérationnalisés par un nouveau logiciel, le SIGEC (Système Intégré de Gestion des Examens et Concours) qui permettra de gérer tous les examens à partir d’une seule plateforme contrairement aux sessions antérieures où chaque examen utilisait un logiciel spécifique. Ils vont coûter plus de 23 milliards de francs CFA.
Jérôme KABORE
jeromekabore@gmail.com
