L’agence conseil service formation, ACSF-Afrique a réuni les acteurs et partenaires de l’éducation à travers le Forum Citoyen des Acteurs et partenaires de l’éducation (FOCAPE) tenu à Ouagadougou du 16 au 18 mars 2023 sous le thème: « défis, crises et menaces contre les institutions et le système éducatif burkinabé : quelles réactions et réponses des acteurs et partenaires aujourd’hui ? »
L’objectif de ce forum, à en croire l’administrateur de ACSF-Afrique, Roger Valia, est de faire l’état des lieux du secteur de l’éducation, proposer des solutions concrètes, suggérer des attitudes et des pratiques justes et convenables, mettre sur pieds des mécanismes nouveaux et adaptés capables de garantir des cadres sécurisés et protecteurs qui favorisent un climat serein et favorable au bon déroulement de l’année scolaire et académique. Plusieurs panels, ateliers et conférences sont organisés durant ces trois jours et permettront aux participants de contribuer à l’atteinte des objectifs que se sont fixés les différentes institutions éducatives dont elle est partenaire.
L’ouverture officielle de ce forum d’échanges et surtout de recherches de solutions aux maux qui minent notre secteur éducatif placée sous le co-patronage des ministres Joseph André Ouédraogo et Adjima Thiombiano respectivement en charge de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et le parrainage de Aziz Bamogo, président du Conseil supérieur de la communication a eu lieu le jeudi 16 mars 2023.
La pertinence de ce FOCAPE, a été saluée par les différents intervenants qui ont tous soutenu que face aux attaques terroristes qui ont occasionné la fermeture de près de 5 000 écoles et mis hors de l’école près d’un million d’élèves, il devient impérieux pour les acteurs et partenaires de l’éducation de s’associer en vue de poser des actions efficaces pour la reconstruction sociale du Burkina Faso.
Dans cette dynamique, l’administrateur Roger Valian a invité les participants a contribué efficacement à la recherche de solutions aux grands problèmes qui prennent de plus en plus de l’ampleur dans le secteur éducatif tels l’insécurité, l’incivisme, la défiance de l’autorité, le non-respect des lois, la recrudescence de la consommation des drogues et d’autres stupéfiants et les différentes formes de violences.
Pour certains panelistes, la solution passe par un véritable engagement de l’ensemble des acteurs de l’éducation, ce qui renvoie aux éléments liés à l’éthique et à la déontologie et à l’élaboration de curricula d’enseignement en lien avec nos réalités.
Pour d’autres, il faut bien améliorer la gouvernance des universités publique au plan académique, pédagogique, administratif, financier et scientifique. Seule une bonne gouvernance pourrait garantir aux universités publiques un meilleur développement en termes de formation, de recherche scientifique, de financement, de ressources humaines, d’infrastructures et équipement scientifique.
Jérôme KABORE
