Dans le cadre des préparatifs de l’organisation des assises nationales sur l’éducation dans les prochains mois, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro s’est rendu ce mardi 11 mai 2021 dans les locaux du Conseil Supérieur de la Communication à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur les termes de références ainsi que la démarche des prochaines assises nationales avec le Président du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Mathias Tankoano et ses collaborateurs et de s’imprégner de leurs suggestions pour la tenue de ces assises nationales sur l’éducation.
Depuis un certain moment, le ministre de l’éducation a initié une série de rencontres avec différents acteurs pour dégager les problématiques dont recouvre l’éducation. Ces assises seront alors l’occasion de débattre de toutes ses difficultés afin de trouver des solutions durables et réalisables et porteuses de développement pour le pays.
Le ministre s’est réjoui de l’audience accordée par le président de la CSC et a indiqué que compte tenu du fait que le CSC est le régulateur de la communication, il était de bon ton qu’il soit associé aux assises.
«Il y a certains sujets que nous souhaitons aborder dans ces assises et c’est la structure à même de documenter sur certains aspects comme la violence scolaire»; a expliqué le ministre Stanislas Ouaro qui s’est satisfait de l’engagement du président de la CSC Mathias Tankoano pour la bonne tenue de ces assises.
Pour sa part, Mathias Tankoano, président du CSC a salué l’initiative du ministre Ouaro sur l’organisation des assises nationales et l’a encouragé dans cette démarche qui va permettre à l’ensemble des composantes de notre pays de réfléchir sur l’avenir de l’éducation avant de déclarer ceci «Il est temps pour notre pays d’avoir le courage d’affronter cette question avec lucidité et aussi sans passion .Cela fait des années que tout le monde parle de la crise de l’éducation. Est-ce que nous pouvons continuer à former autant de milliers de jeunes qui sortent et qui sont confrontés au chômage alors que sur le terrain il y a énormément de chantiers ». Pour lui, notre système éducatif doit permettre de disposer d’une expertise nationale.
John Leonel KABORE
