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Assises nationales: la mise en route d’un pacte national pour une éducation de qualité


Peut être une image de 3 personnes, chaussures et texteDécrétées par le conseil des ministres en sa séance du 31 mars 2021 , les assises nationales de l’éducation  qui constituaient une attente forte des plus hautes autorités de notre pays sont organisées par le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales en vue de repenser notre système éducatif.

Les travaux de ces Assises nationales sur l’Education nationale ont débuté  ce jeudi 18 novembre 2021 et prendront fin le 20 novembre sous le thème « Quelles réformes et stratégiques d’actions pour développer l’Éducation nationale ? »

Placées sous le très haut patronage de SEM Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, la présidence de SEM Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier Ministre et le parrainage de SEM Alassane Bala SAKANDE, Président de l’Assemblée nationale, ces assises avaient pour objectifs de questionner l’école en y associant dans la recherche de solutions toutes les composantes de la société et toutes les parties prenantes, notamment les acteurs des ministères et institutions impliqués dans l’Education nationale, les collectivités locales, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et des entreprises, les partenaires sociaux et les communautés à la base.

Peut être une image de 1 personne, position debout et intérieurConformément à la volonté de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, les présentes Assises ont privilégié une démarche inclusive et participative et sont le fruit d’une large consultation populaire selon les explications du ministre Stanislas Ouaro.

Après avoir fait le point des actions menées dans le cadre des préparatifs des assises nationale, le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, le professeur Stanislas Ouaro a formulé le vœu que des solutions pertinentes, réalistes, réalisables et consensuelles sortent de ces Assises nationales pour asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain. A en croire le ministre en charge de l’éducation, la tenue de ces Assises nationales était une attente forte des plus hautes autorités du Burkina Faso.  « Il faut dire que depuis 2015 qui a vu l’accession à la magistrature suprême, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a voulu faire de l’école la locomotive du développement du Burkina Faso, convaincu en cela que si la nature ébauche l’homme, c’est seulement l’Education qui parachève son humanité et en fait un être de culture, pensant, responsable et citoyen. Dès lors, l’école burkinabè est devenue un vaste chantier pour en faire un laboratoire où se fabrique le Burkinabè de demain et la société du futur », a notifié Stanislas Ouaro.

S’inscrivant dans la dynamique du ministre en charge de l’éducation, le discours du président de l’assemblée nationale, lu par son représentant, Nestor Bassière, a présenté les  Assises nationales de l’éducation nationale comme l’occasion par excellence de poser collectivement les problèmes et de leur trouver les solutions les plus adaptées. Pour Bala Sakanda, cela est d’autant impérieux et urgent que nous attendons beaucoup de cette école nouvelle au moment où notre pays est confronté à des difficultés nouvelles. Il a ensuite invité les participants à la réflexion car leur charge est lourde, lourde de multiples espoirs placés en eux, en leurs capacités à repenser le système pour renforcer sa résilience et son efficacité interne et externe.  Pour finir le président de l’assemblée a tenu à s’engager avec l’ensemble des députés à contribuer non seulement à la diffusion des conclusions des présentes Assises, mais surtout à la bonne mise en œuvre de la feuille de route qui en sera issue. « Elus pour représenter la nation entière, il est du devoir des députés de s’associer avec les autres forces vives de la nation à la réflexion commune sur le système en charge de forger le Burkinabè de demain », a -t-il déclaré.

Peut être une image de 3 personnes, personnes debout, intérieur et texte qui dit ’OPREFASO’Pour le président du Faso Roch Marc Christian KABORE, dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadapté. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration. Durant ces Assises nationales de l’Education nationale, différentes propositions seront examinées en vue de sceller un pacte national pour une éducation résiliente et de qualité pour tous les enfants du Burkina Faso sans exclusion aucune, des villes et des campagnes. Roch Marc Christian KABORE a demandé aussi aux participants conviés, d’apporter leurs contributions à la construction d’une école solide et forte en phase avec les aspirations des communautés et les réalités socio-économiques du pays tout en offrant aux enfants, les outils pour se réaliser eux-mêmes et hisser le pays des Hommes intègres dans le concert de nations développées.

« Notre peuple n’a jamais capitulé. Il a toujours su faire face, dans l’union, à toutes les agressions. Nous devons aujourd’hui plus que jamais, l’enseigner à nos enfants afin qu’ils apprennent à résister devant l’adversité, d’où qu’elle vienne et quelle que soit sa forme. C’est à ce prix que l’école d’aujourd’hui construira la société de demain sur un socle solide », soutient le président du Faso qui sollicite l’adhésion et l’accompagnement de tous les acteurs et partenaires de l’éducation afin qu’ensemble nous fondions un pacte national pour une éducation de qualité.

Léonel KABORE

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