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Logements sociaux à Koudougou


Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme Dieudonné Maurice Bonanet a visité le chantier du projet de construction de 300 villas de différents types dans le cadre du programme 40 000 logements, le jeudi 16 janvier 2020 à Koudougou.

A Koudougou, c’est à la sortie sud de la ville que la cité des logements sociaux est en train de prendre forme. Déjà, une cinquantaine sur la centaine de la première tranche est en voie de finition ou déjà finie. En vue de constater l’état d’avancement des travaux de construction, le ministre en charge de l’habitat et de l’urbanisme a visité le chantier, le jeudi 16 janvier 2020, dans la Cité du cavalier rouge. De part et d’autre du bitume, la satisfaction des membres du gouvernement et d’autres personnes présentes se lisait sur les visages. A Koudougou, le projet entend réaliser à terme, 300 villas dont 200 villas de type F3 (villas sociales) et 100 villas de type F4 (villas économiques). Sur ce point précis, le ministre Bonanet a précisé que le coût d’un logement social qui est de 7,5 millions FCFA est égal au même prix que les logements sociaux construits sous la Révolution en 1984. Malgré la cherté des matériaux de construction, a-t-il dit, le gouvernement fait l’effort de maintenir les villas à ce prix comme celles construites il y a 37 ans. Au passage du ministre et de la délégation qui l’accompagnait, certaines des villas étaient pratiquement achevées pour le compte de la première tranche des 50 villas.

7,5 millions de FCFA pour une villa

Le reste des villas en plein chantier sera terminé d’ici à quelques mois, a indiqué le ministre Dieudonné Maurice Bonanet. Revenant plus en détail sur les coûts des villas, le ministre a rappelé que les F3 coûtent 7,5 millions FCFA tandis que pour les villas F4, l’acquéreur doit débourser 16 millions FCFA pour être propriétaire. Des prix qui, selon lui, restent les moins chers dans la sous-région. Pour ce qui concerne les modalités d’acquisition, le ministre a indiqué qu’il existe trois modes de paiement. Il s’agit du paiement au comptant, par crédit acquéreur et par location-vente sur trois à cinq ans en fonction du projet. Le chef du département de l’habitat et de l’urbanisme à propos de l’exécution du programme 40 000 a rassuré qu’il est en train d’être exécuté sur le terrain et que le pari sera tenu. « Il est vrai que nous n’avons pas atteint les performances que nous nous sommes fixées. La raison est toute simple. L’encadrement juridique, à savoir les textes qui réglementent le foncier a ralenti le programme dans la mobilisation du foncier dans la mesure où il y a trois propriétaires que sont l’Etat, les collectivités et les propriétaires terriens. Nous sommes arrivés parfois à des situations où nous avons bouclé le problème de terrain avec les propriétaires terriens ou avec les collectivités, et à la dernière minute des contestataires viennent remettre en cause obligeant le changement de site », a-t-il déclaré. Pour un an au départ, M. Bonanet a indiqué que le programme prend deux à trois ans. Et de citer l’exemple de Manga où il fallait changer trois fois de site avant la réalisation des villas. Pour lui, ce sont des situations qui engendrent des surcoûts difficiles à supporter. Un autre problème qui constitue un goulot d’étranglement, a cité Dieudonné Maurice Bonanet, est celui des établissements financiers qui n’accordent que des crédits à court terme pour le logement soit sept ans. Mais, a-t-il relevé, le Premier ministre s’apprête à les rencontrer pour un prolongement de ce crédit de sorte qu’il puisse aller à 15 ans.

François KABORE

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