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Investissement au Burkina Faso: le secteur privé à la hauteur


Le ministère du commerce, à travers l’Agence Burkinabè des investissements (ABI) a organisé un déjeuner de presse, ce 29 juin 2020 à Ouagadougou. <<Communication sur la dynamique des investissements au Burkina Faso et les perspectives de consolidation et de développement dans le contexte économique post crise sanitaire >>,c’est sous ce thème que se sont déroulés les échanges, au cours desquels le ministre Harouna Kaboré a fait savoir qu’il y’a plus d’investissements dans le privé.

Selon le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré, l’investissement total au Burkina Faso depuis 2016 est en hausse. Cependant, le privé dépasse le public car d’une valeur totale de 1576,4 milliards de FCFA en 2016 , on est passé à 1863,8 milliards alors que les investissements publics sont retombés à 567,4 milliards de FCFA en 2019.  Suivant les explications du ministre Harouna Kaboré, la hausse d’investissement du privé est le résultat du dynamisme du secteur et les incitations des financiers.

Le nombre total d’entreprises agréées est de 283 dont les investissements s’élèvent à 9 759 493 446 676 FCFA a indiqué le ministère en se basant sur l’impact du code d’investissement. Ces entreprises ont créé 17 937 emplois, et les valeurs ajoutées sont à 3 959 039 800 127 FCFA. Les investissements directs étrangers dans le secteur minier, de 1 388, 175 milliards de FCFA en 2016 sont passés à 112,1 milliards de FCFA en 2019. Le ministre a soulevé dans ce même exposé que le produit intérieur brut du Burkina Faso en 2016 était de 7 605,1 milliards de FCFA. Par contre en 2018, le PIB est passé à 8 920,4 milliards de FCFA.

Pour cette raison la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) prévoyait un taux de croissance de 6,0% en 2019 et le PIB réel s’établirait à 9 455,6 milliards de FCFA. Le ministre a affirmé que les investissements ont rencontré beaucoup de difficultés qui minent l’économie nationale du pays. Parmi lesquelles on peut citer entre autres le coût élevé de l’électricité, la situation sécuritaire, les insuffisances au niveau du capital humain, la maladie du Coronavirus. Harouna Kaboré a déclaré que le gouvernement s’est engagé dans une dynamique de mobilisation des investissements nationaux et internationaux, en mettant l’accent sur le secteur privé, considéré comme moteur de la croissance économique. C’est ce qui a permis aux différentes politiques et stratégies adoptées de contribuer à l’accroissement des investissements, sur la période 2016 à 2019 dont plus de 50% du fait de l’investissement privé.

Maïmounata Bandaogo (stagiaire)

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