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Burkina: l’opposant Ablassé Ouédraogo exige la démission du président du Faso


Le Faso autrement a organisé ce 20 aout 2019 à Ouagadougou une conférence de presse avec pour objectif de faire un bilan du dialogue politique initié par le président kaboré et d’appeler les populations à la vigilance.

«Simulacre de dialogue : que retenir de cette nouvelle mascarade du président rock marc christian Kaboré», c’est sous ce thème que le Faso autrement par la voix de son président s’est entretenu avec les hommes de medias dans la matinée de ce 20 aout 2019. A entendre le Dr ablassé Ouédraogo, le 15 juillet 2019, le président kaboré a emboité allègrement le pas dans l’exclusion, pour préparer son propre avenir en ouvrant le dialogue politique de l’exclusion, car en absence d’une partie importante de l’opposition politique. Pour lui les décisions issue de ce dialogue sont biaisées et concernent pas toute la nation burkinabè dont les composantes incontournables à savoir la société civile, les syndicats, les religieux, les coutumiers et les autres acteurs politiques ont été éloignées de la concertation même si une promesse a été faite pour ouvrir le dialogue à d’autres composantes de la nation.

« La légitimité de Zépherin diabré pour demeurer au CFOP »

Du haut de ses convictions, ablassé Ouedraogo, a précisé que la partie de l’opposition politique conduite à ce dialogue par le chef de file de l’opposition (CFOP), zepherin diabré n’est que le cadre de concertation qu’il a mis en place pour avoir la mainmise sur l’institution CFOP, alors qu’il n’en est que le porte-parole comme décrit la loi. Poursuivant son discours, il s’est posé la question sur la légitimité de Zépherin Diabré pour demeurer au CFOP, puisque celui admet dans son parti 13 députés qui soutiennent et travaillent ouvertement avec le pouvoir en votant les lois contre l’avis de l’UPC.

Parlant de la situation nationale, le chantre du jour a martelé que la situation nationale est une préoccupation qui exige l’organisation d’un dialogue national, inclusif, ouvert et sincère devant aboutir à une réconciliation du Burkina Faso avec lui-même et des burkinabè entre eux.  C’est pour cela, affirme-t-il, que tous ceux qui sont animés de bon sens et de logique considèrent qu’il est absurde de vouloir parler d’élections sans que l’on ait d’abord et avant tout réalisé la réconciliation nationale et restaurer la sécurité sur toute l’entendue du territoire nationale.

«A appelé le président du Faso à rendre sa démission devant l’incapacité du gouvernement »

Après avoir décrit la situation économique du pays liée à l’insécurité, la suspicion, la corruption généralisée, la création de sociétés prête-noms, de passe-droits, au pillage à ciel ouvert organisé dans les sociétés d’Etat, il a déduit que le Burkina Faso n’a plus d’économie structurée. Qualifiant le dialogue politique d’arnaque, de piéger pour ceux qui se sont prêtés à ce jeu, il dit haut et fort à l’assistance que le Faso autrement s’est démarqué de cette mascarade de dialogue politique, a appelé le PF à rendre sa démission devant l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes quotidiens des burkinabè ; et a invité les populations à plus de vigilance et d’engagement politique.

« Et le malheur du Burkina Faso, sa malchance, c’est d’avoir aujourd’hui Rock Kaboré a la tête de l’Etat et zephirin diabré à la tête de l’opposition » dixit ablassé ouedraogo, tout en réaffirmant que le dialogue doit être national, intégral, inclusif, ouvert, sincère et engager un processus devant conduire à la réconciliation nationale et au vivre ensemble dans la paix.

Source:Burkina Demain

Le titre est de la Rédaction

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