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Burkina :les enseignants annoncent une grève pour le 18 avril prochain


La coordination nationale des syndicats de l’éducation était face à la presse, le samedi 13 avril 2019 à Ouagadougou. Elle a fait le point de la mise en œuvre du protocole signé en accord avec le gouvernement et dégager des perspectives.

Insatisfaite de la mise en œuvre du protocole d’accord entre elle et le gouvernement, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) appelle les enseignants à aller en grève et à marches-meetings sur l’ensemble du territoire national, le jeudi 18 avril prochain. Le mot d’ordre a été donné au cours d’une conférence de presse, le samedi 13 avril 2019 à Ouagadougou.

Pour le responsable de la CNSE, Bonaventure Belem, tous les points sur lesquels relevés par le gouvernement par correspondance du 1er février 2019 en vue d’accélérer la concrétisation, n’ont reçu aucune satisfaction. Sur ce, le SG de Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTHER), Souleymane Badiel, a déploré le comportement de l’exécutif de courir le risque d’avoir des mouvements d’humeurs des travailleurs. A cette occasion, Bonaventure Belem a évoqué qu’aucune garantie ne permet de croire que certaines clauses du protocole seront respectées.

C’est pourquoi, après sa conférence tenue, le 2 février dernier qui a porté sur la suspension de son mot d’ordre de boycott d’une série d’activités, la CNSE est remontée au créneau. Car, a souligné M. Belem, le gouvernement n’a pas respecté l’échéance de fin mars pour la réalisation d’un certain nombre de clauses de l’accord. Pour cela, la CNSE s’est dite prête à engager les actions qui s’imposent, si toutefois, le pouvoir en place ne prend pas convenablement en charge ses préoccupations. Interrogée sur un éventuel « sabotage » du système éducatif, le coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem a répondu que les luttes de l’organisation faitière ne s’inscrivent pas dans la logique d’incendier leur outil de travail et de saboter l’éducation nationale.

Le conférencier a rassuré que la démarche vise à améliorer le système éducatif, en vue de le rendre compétitif sur le plan international. Et d’ajouter que le gouvernement est dans le dilatoire. En admettant que la coordination ne compte pas prendre les examens scolaires en otage, il a soutenu qu’elle est dans le devoir « d’assainir le système éducatif ».

« Nous devons faire en sorte qu’il soit cohérent et pour cela nous demandons au gouvernement de tout mettre en œuvre pour nous permettre d’aller à une fin d’année scolaire apaisée. C’est à lui de donner les couleurs de notre année scolaire », a renchéri, un autre conférencier, Pierre Zangré. Et de conclure que : « le gouvernement doit changer de fusil d’épaule».Sidwaya


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