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Registre national mémoire du monde : des rudiments pour une meilleure élaboration


Le comité national Burkinabè Mémoire du monde (CNB/MdM) a organisé, du 26 au 28 mai 2025, à Ziniaré, un atelier visant à pallier les insuffisances liées à l’inscription des œuvres sur le registre international mémoire du monde.
Les membres du bureau exécutif du Comité national Burkinabè mémoire du monde veulent se donner plus de chance pour inscrire les biens sur le registre mémoire monde.

Réunis en atelier, à Ziniaré dans le Plateau central, ils ont été outillés sur les procédures de collecte, de traitement, d’inscription de biens au registre mémoire du monde, dans le but de mieux élaborer le régistre national.

« Ils ont été d’une part dotés de compétences claires et approuvées dans l’identification, la collecte, l’évaluation du patrimoine documentaire et d’autre part, des aptitudes en matière de préservation, de présentation d’éléments à inscription au registre international, régional et national de la mémoire du monde », a expliqué le président du Comité, Todroudoua Malo.

Il a indiqué que la rencontre se tient au moment où le Comité s’apprête à soumettre, le mois prochain, un bien à inscription au registre régional africain mémoire du monde.
« Nous voulons nous donner toutes les chances de réussite. L’inscription des biens obéit à des règles et à des critères. Si nous ne les maitrisons pas, il sera difficile de proposer des dossiers qui répondent aux normes d’inscription au registre international », a insisté M. Malo.

L’atelier qui marque aussi le démarrage effectif des activités du Projet de renforcement des capacités des acteurs nationaux sur la préservation du patrimoine documentaire et la promotion des institutions de la mémoire du monde au Burkina Faso, a été financé par le programme de participation 2024-2025 de l’UNESCO.

Pour le Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO, Dr Vincent Sedogo, l’élaboration du programme Mémoire du Monde se présente comme une réponse efficace pour mieux faire connaître le patrimoine documentaire.
A l’en croire, la présente session est une aubaine pour pallier les difficultés inhérentes à l’insuffisance de cadres de renforcement des capacités sur le programme Mémoire du Monde.

C’est pourquoi, il a exhorté la dizaine de participants à s’approprier les différents outils développés sur la préservation et la sauvegarde du patrimoine documentaire, les techniques et méthodes d’élaboration du registre.

Le SG a appelé à une harmonisation des pratiques et des connaissances en matière de collecte, de traitement, de constitution de données, à même de constituer un registre national de la Mémoire du Monde.

Agence d’information du Burkina

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