Dans le cadre de ses actions en faveur des droits des femmes et des enfants, l’ONG Voix de Femmes a organisé, ce mercredi 02 juillet 2025, à Ouagadougou, une session de formation dédiée aux journalistes et communicateurs sur le thème du genre. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de renforcer les capacités des professionnels des médias à produire des contenus sensibles au genre, respectueux des droits humains et porteurs de transformation sociale.
La session de renforcement de compétences, a connu la participation de plusieurs journalistes, chargés de communication, membres du Réseau des journalistes et communicateurs partenaires de l’ONG. Elle a été officiellement lancée par la présidente du Conseil d’Administration de Voix de Femmes, qui a salué l’engagement constant des professionnels de la presse aux côtés de l’organisation.

Une vue des participants et participantes
« Cette formation vise à outiller les hommes et femmes de médias afin qu’ils intègrent la question du genre dans toutes les étapes de la production de l’information », a souligné la PCA, Mariam Lamizana, avant de remercier la formatrice du jour, Mme Ouédraogo Édith, pour sa disponibilité et son engagement indéfectible envers la cause féminine.
Voix de Femmes, dont la mission principale est la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants, intervient dans plusieurs domaines clés : la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre les violences basées sur le genre, l’autonomisation des femmes et des jeunes filles, ainsi que le plaidoyer contre les pratiques néfastes comme les mutilations génitales féminines ou les mariages d’enfants.

Édith Ouédraogo, formatrice et Experte en genre et droits des femmes
Selon Édith Ouédraogo, la formatrice du jour, les médias ont un rôle crucial à jouer dans la déconstruction des stéréotypes sexistes et la diffusion de messages qui valorisent l’égalité entre les sexes. « Nous constatons encore trop souvent des productions journalistiques véhiculant des contenus discriminatoires. Il est temps de changer cela, avec des approches plus inclusives et respectueuses de la dignité humaine », a-t-elle ajouté.
John Leonel KABORE