Le monde artistique malien est en ébullition suite à l’annonce du placement sous mandat de dépôt de trois figures emblématiques de la musique et du divertissement : Babani Koné, Mariam Bah et Binguini Bagaga. Selon plusieurs sources concordantes, la décision a été prise ce jour même par le Procureur du Pôle national anti-cybercriminalité. Cette mesure intervient dans le cadre de poursuites pour des chefs d’accusation sérieux, notamment “injures réciproques” et “atteinte aux mœurs”, des faits qui auraient été commis via les plateformes numériques.
Cette affaire, qui fait déjà grand bruit sur les réseaux sociaux et au-delà, met en lumière les tensions et les conflits parfois virulents qui peuvent émerger au sein de la sphère publique, notamment entre personnalités influentes. Les accusations d’”atteinte aux mœurs” suggèrent également une volonté des autorités de réguler certains contenus et comportements jugés inappropriés dans l’espace numérique malien, en conformité avec les lois en vigueur. La rapidité de la réaction judiciaire et la nature des charges retenues témoignent de la gravité avec laquelle ces infractions sont désormais traitées.
Les trois artistes devront comparaître devant la justice le 4 septembre prochain pour répondre de ces accusations. Ce procès s’annonce comme un événement très suivi, tant par les fans des artistes concernées que par l’ensemble de la société malienne, désireuse de comprendre les implications de cette affaire sur la liberté d’expression et les normes sociales dans le pays. Cette situation met également en exergue le rôle croissant du Pôle national anti-cybercriminalité dans la régulation de l’espace numérique et la prévention des dérives.
