La Côte d’Ivoire a livré des armes de guerre à l’armée du Burkina Faso,mais a fixé une condition pour éviter que ces armes n’entrainent pas des violations des droits de l’homme. Cette condition, selon nos confrères du continent Africain, est que ce matériel livré par la Côte d’Ivoire ne soit pas utilisé pour armer les VDP.
Même si ni l’état-major des armées burkinabè, ni le gouvernement du Premier ministre Apollinaire Kyelem n’ont encore officiellement confirmé l’information, il est désormais avéré que la Côte d’Ivoire du Président Alassane Ouattara a envoyé un lot important d’armes de guerre au Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré. Cette livraison a été faite à la demande de la partie burkinabè, en butte à une crise sécuritaire qui est à un point culminant, depuis fin 2015, début 2016.
Au total, la Côte d’Ivoire a livré plus de 1 000 kalachnikovs, une cinquantaine de pickup, ainsi que des munitions à l’armée burkinabè. Coût du don : plus de 2 milliards FCFA. Destinés à aider le pays dans sa lutte contre les groupes terroristes, qui ont fait plus de 15 000 victimes depuis 2015. Dans un article écrit par le magazine Jeune Afrique et publié sur son site Internet, une condition a, toutefois, été mise par Abidjan.
« Selon les sources de nos confrères, du journal le continent Africain, Abidjan a exigé en contrepartie que ce matériel ne soit pas déployé au profit des supplétifs de l’armée, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et ce, afin d’éviter d’éventuelles atteintes aux droits de l’homme », souligne le journal.
Source: Netafrique.net