
En effet, reçu ce mercredi 13 mars 2019 dans « l’édition Afrique », de Radio France Internationale (RFI), le ministre béninois de la justice et de la législature, Séverin Quenum ne semble pas partager cette façon de voir les choses. Selon lui, l’ouverture donnée par le chef de l’Etat pour une sortie de crise ne doit pas être perçue comme une remise en cause des réformes. Aussi, martèle-t-il, on ne fait pas des réformes pour ensuite faire un retour en arrière.
« C’est une incongruité de mon point de vue de parler de gel des reformes. Lorsqu’on fait une réforme, on doit aller de l’avant. On ne fait pas une réforme pour y renoncer. Ces réformes ont été votées par l’Assemblée nationale. Aujourd’hui je ne vois pas pourquoi il faut les remettre en cause parce qu’il aurait certains partis qui seraient en retard » a-t-il fait remarquer.
La désapprobation par le garde des sceaux des propositions visant à remettre en cause le nouveau code électoral ou la nouvelle charte des partis politiques est sans doute une manière d’orienter les débats afin que les partis politiques fassent des propositions acceptables par tous.
Mais le débat a également évolué dans le rang de l’opposition où les leaders politiques proposent plutôt l’adoption d’une loi modificative à titre exceptionnel de la charte des partis politiques et du code électoral en vue de rendre inclusive les élections législatives d’avril prochain. Autrement dit, le code électoral de 2013 ne peut être évoqué dans le contexte actuel pour les législatives de 2019. beninwebtv.com