
Il a indiqué que la délégation est composée d’acteurs du 7ᵉ art, venus de tous les continents. Pour le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, cette rencontre d’échanges du Président du Faso avec les cinéastes va « permettre de tracer des sillons probants pour le cinéma africain ».
Le porte-parole de la délégation, le réalisateur malien Cheick Oumar SISSOKO a traduit les remerciements des acteurs du cinéma au Président du Faso, au gouvernement et au peuple burkinabè, pour l’organisation de cette biennale depuis 1969. Selon M. SISSOKO, le Burkina Faso a compris que l’image et le cinéma sont des facteurs déterminants qui permettent au peuple de comprendre le monde et de se prendre en charge.
Le cinéma africain, acteur de lutte pour la souveraineté.
« Nous sommes vos soldats derrière la caméra » contre l’hégémonie médiatique de la nouvelle géopolitique, soutient Cheick Omar SISSOKO qui souligne que le cinéma s’inscrit dans la dynamique d’une quête de souveraineté et du refus d’un quelconque diktat. « Nous voulons contribuer avec nos caméras, nos idées, nos films à ce même refus », a-t-il déclaré.

À cette occasion, le Chef de l’État a réaffirmé son attachement à la culture et à l’image pour la construction d’un monde meilleur.
Il a invité les cinéastes à créer des contenus pour éduquer les jeunes générations sur les valeurs intrinsèques de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », soutient le Chef de l’État.
Le Chef de l’État a saisi cette occasion pour féliciter le Comité national d’organisation pour la bonne conduite des activités entrant dans le cadre de la 29ᵉ édition de cette grand-messe des cinémas d’Afrique dans la capitale burkinabè.
À l’issue de l’entretien avec le Président du Faso, le porte-parole de la délégation a indiqué que les cinéastes ont eu la confirmation que le Burkina Faso restera la terre de promotion du cinéma en Afrique.
Direction de la communication de la Présidence du Faso