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Guinée : les enseignants en grève générale


Le mot d’ordre de grève lancé par le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar soumah qui entre dans sa troisième semaine sans issue favorable, est toujours largement suivi dans la ville des agrumes.

Ce lundi 26 février 2018, nombreuses sont des écoles publiques et privées de la place qui sont restées fermées encore. Les enseignants de ces établissements boudent toujours les salles de classe. Et l’inquiétude monte chez les parents d’élèves ainsi que les candidats aux examens nationaux. C’est le constat fait par la rédaction régionale de Guinéenews©, basée à Kindia.

Du lycée franco-arabe de Thierno Djibiya, du collège Wondy en passant par celui de Fissa, du groupe scolaire privé Paul Keita, la Francophonie et l’ensemble des institutions d’enseignement techniques et professionnelles de la place, c’est toujours le statuquo. Il n’y a aucun élève encore moins les enseignants. Les salles de classes et les cours de ces écoles sont complètement vides et c’est un silence de cimetière qui règne dans ces différents établissements scolaires actuellement.

Aujourd’hui à Kindia, la non reprise des cours dans chacun de ces écoles inquiète plus d’un. À cet effet, Des élèves en situation de classe réagissent.

« Nous sommes très inquiets surtout nous qui faisons les classes d’examen, actuellement. Les enseignants refuses de venir et cela nous préoccupe à plus d’un titre », s’inquiète Alseny Bangoura, élève en terminale.

« Nous les candidats au baccalauréat, si le programme n’est pas achevé comment faut-il que l’élève puisse s’en sortir le jour des examens ? Il faut qu’il y ait une solution dans ce problème sinon, nous serons malheureux », renchérit Alpha Ousmane Diaby, candidat.

Face au mal, les parents d’élèves n’optent pas pour le silence radio. Pour une sortie de crise, Mohamed Kassi Camara demande tout de même aux deux parties de privilégier le dialogue pour le retour immédiate des élèves guinéens dans les écoles. « Toutes les instances dirigeantes de l’éducation ont déjà tenté le coup mais ils ont utilisé des formules qui n’étaient pas très bonnes. Aujourd’hui, il incombe à la responsabilité du chef de l’Etat d’appeler l’acteur principal Aboubacar Soumah, c’est lui aujourd’hui, son vrai interlocuteur afin de trouver une solution rapide de la situation »,explique-t-il.

Pour cet parent d’élève, si rien n’est fait dans les semaines qui vont suivre, la Guinée risquerait de tomber dans le spectre d’une année blanche.

« Si la grève continue dans cette allure on risque de tomber dans une année blanche et une année blanche on peut en tirer toutes les conséquences », ajoute Amara Sidibé.

Cette grève déclenchée le 12 février dernier sur l’ensemble du pays continue à secouer toujours le système éducatif guinéen. Guinéenews

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