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Filières agricoles au Burkina Faso : Améliorer les revenus des ménages par l’accroissement des rendements


Organisée par l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) avec le soutien financier de l’Agence Belge de Coopération Internationale (ENABEL), ces sessions s’inscrivaient dans le cadre du projet d’amélioration de l’accès aux semences de variétés améliorées et aux bonnes pratiques agroécologiques.
Dans un contexte burkinabè, où l’agriculture est un pilier fondamental de l’économie et de la sécurité alimentaire, cette initiative entend accroître les rendements et améliorer les revenus des ménages dans les filières riz, arachide et cultures maraîchères, des filières soutenues par ENABEL, en partenariat avec l’INERA.
Dès l’entame, un tour de table a permis aux organisateurs de recueillir les avis des participants sur les obstacles majeurs à la productivité. Selon eux, il s’agit de l’attaque des bioagresseurs (insectes, mauvaises herbes, ravageurs), de la mauvaise qualité des semences, et de la méconnaissance des itinéraires techniques. C’est dans ce sens que plusieurs modules ont été dispensés, dont entre autres, l’identification et la gestion intégrée agroécologique du riz, la lutte contre les maladies de l’arachide, les approches agroécologiques pour lutter contre les maladies de la tomate.

Un réel levier de transmission de savoirs…
Ces différentes sessions, bien qu’entièrement théoriques, ont été très bien accueillies par les participants qui repartent mieux armés pour affronter la campagne agricole pluvieuse, déjà annoncée avec du retard dans plusieurs provinces.
Dame ZEBA Assetou, productrice de légumes à Komtoèga, confie :
« Avant, nous ne savions pas comment faire les pépinières. Quand on en faisait, elles séchaient sans raison. Maintenant, on sait. »
M. Modeste DAMIBA, semencier à Mogtédo, souligne avoir longtemps eu des soucis dans la production à cause de la mauvaise qualité des semences :
« Je m’approvisionnais sur le marché sans savoir que l’INERA disposait de semences de meilleures qualités. »
Même son de cloche du côté des inspecteurs semenciers qui disent repartir enrichis.
« Cette formation a renforcé nos connaissances sur la gestion agroécologique des nuisibles. », dira M. COULIBALY Kôrô, chef du laboratoire de Tenkodogo.

Du côté des encadreurs, la satisfaction s’est faite ressentir. M. Appolinaire TRAORE, sélectionneur à l’INERA Kamboinsé, précise :
« Tout part de la théorie. Ce que nous avons vu ici sera mis en pratique sur le terrain. L’objectif est atteint : tous les modules ont été dispensés. »
Enfin, Dr Pouya, Directeur Régional de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Est, exhorte les producteurs à s’approprier les acquis :
« Je demande aux producteurs de redoubler d’efforts pour suivre et appliquer les enseignements. En milieu rural, cela est crucial, notamment pour les producteurs de semences. »

Sandrine TRAORE

Source originale de l’article: cliquez ici

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