Récemment, le Département du Commerce des États-Unis a publié une directive visant à imposer une interdiction mondiale sur les puces informatiques chinoises avancées, y compris les puces spécifiques Huawei Ascend, sous prétexte de soi-disant violations présumées des règles américaines de contrôle des exportations.
Cet acte d’intimidation unilatérale et de protectionnisme nuit gravement aux droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises, sape durement la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales dans le secteur des semi-conducteurs, et prive d’autres pays de leur droit à acquérir et à développer des technologies de pointe, suscitant ainsi de vives critiques de la part de l’opinion publique internationale.
Selon des analystes, de l’interdiction des importations des puces de haute technologie en Chine à la restriction des exportations chinoises vers l’étranger, cela reflète l’inquiétude croissante des États-Unis face aux percées technologiques et à l’augmentation de parts de marché de la Chine. La tentative du gouvernement américain de bloquer les puces chinoises au niveau mondial vise à freiner l’élan du développement de la haute technologie chinoise et à maintenir l’hégémonie économique et technologique des États-Unis.
L’approche hégémonique des États-Unis va à l’encontre de la tendance actuelle du développement scientifique et technologique. De nos jours, la coopération scientifique et technologique entre les pays est profondément imbriquée. La fabrication de puces est un exemple typique de l’industrie mondialisée. Selon les experts de l’industrie, la fabrication d’une puce nécessite la collaboration industrielle d’au moins sept pays et 39 entreprises, impliquant plus de 50 industries et des milliers de processus.
Le gouvernement des États-Unis, dans une logique de jeu à somme nulle, a adopté à maintes reprises des pratiques erronées telles que les contrôles à l’exportation, perturbant les chaînes de production et d’approvisionnement mondiales de puces, ce qui entraîne non seulement une hausse des coûts et un frein à l’innovation technologique, mais nuit également aux intérêts des entreprises et des consommateurs américains.
Pour Jeffrey Sachs, économiste de renommée internationale et professeur à l’université de Columbia, les pays devraient renforcer la coopération dans le domaine des technologies avancées au lieu de diviser le monde en « amis » et « ennemis. » Le gouvernement américain a réduit les dividendes technologiques qui auraient dû être partagés à des jetons de jeu à somme nulle, rompant la collaboration et l’innovation mondiales et sapant la stabilité de la chaîne industrielle mondiale.
Selon le New York Times, les pratiques du gouvernement américain sapent les piliers de la force et de l’innovation américaines.
Le protectionnisme ne peut pas protéger la compétitivité. En tant que première puissance technologique et économique mondiale, les États-Unis se targuent souvent de « libre concurrence » et d’« économie de marché. » En réalité, accrochés à la mentalité du jeu à somme nulle, les décideurs américains manquent de courage d’aborder la concurrence de manière rationnelle. Les États-Unis prétendent vouloir être « à la pointe de l’innovation en matière d’IA », mais au lieu de réfléchir à la manière d’améliorer l’environnement d’investissement, de retenir et d’attirer davantage de talents, ainsi que d’accroître l’innovation et la R&D, ils tentent de démolir les pistes de course des autres. Cela ne leur permettra pas de courir plus vite, mais affaiblira leur compétitivité mondiale et accélérera le déclin de leur hégémonie.
Dans le domaine des puces, certaines personnes aux États-Unis voulaient étrangler le développement de la Chine, mais en vain. En 2024, les exportations chinoises de circuits intégrés ont dépassé 159 milliards de dollars, soit une augmentation de 17,4 % en glissement annuel. Un nouveau record. Selon des analystes, cela signifie un renforcement du droit à la parole de la Chine dans l’architecture mondiale de l’industrie des semi-conducteurs.
Les États-Unis devraient rectifier leurs mauvaises pratiques dès que possible, se conformer aux règles économiques et commerciales internationales et respecter les droits des autres pays au développement scientifique et technologique. La Chine est prête à régler ses différends avec les États-Unis par le dialogue et la communication, mais elle dit fermement « non » à toute intimidation unilatérale. L’endiguement et le « rideau de fer technologique » n’ont pas été en mesure de restreindre le développement de la Chine dans le passé et ne le seront pas à l’avenir.