
Le taux d’alphabétisation reste encore bas au Burkina, soit 34,5% en 2014. Quand on sait l’impact de l’alphabétisation sur tout individu notamment son développement socioéconomique, culturel et son autonomisation, l’on peut affirmer sans risque de se tromper qu’aucun décollage n’est possible pour un pays avec une population majoritairement analphabète.
Le Pr Stanislas OUARO en est bien conscient, aussi a-t-il pris à bras le corps la problématique de l’éducation non formelle. En présidant personnellement cette rentrée des classes des centres d’alphabétisation, il marque sa proximité avec le monde du non formel. Au regard de la dynamique économique qu’accompagnent les activités du non formel, le ministre OUARO a profité de cette tribune pour exprimer les attentes de son département aux acteurs du sous-secteur dans la mise en œuvre du 6 ème chantier du président du Faso à savoir: « asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain ».
Il n’a pas manqué d’inviter les acteurs à plus de rigueur dans la gestion des ressources à eux allouées.

Le 2eme adjoint au maire de Koudougou, et le représentant de l’OCADES Koudougou, un opérateur en alphabétisation, ont auparavant félicité le ministre OUARO pour la qualité de son leadership, avant de lui demander de favoriser l’ouverture d’autres centres d’alphabétisation, car pour eux, la demande est très forte sur le terrain
DCPM/MENAPLN