« Il faut rappeler que la présidence du CIPC PRODEG a une durée de 12 mois et est tournante entre les différents ministres du secteur éducatif. C’est ainsi qu’aujourd’hui, je suis heureuse de passer cette présidence en ma qualité de ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi à mon cher frère et ami Alpha Bakar Barry, qui par une heureuse coïncidence, se succède à lui-même. C’est pourquoi je souhaiterais profiter de cette occasion pour lancer ici et maintenant un appel pour le renforcement de la coopération internationale avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du système avec un retour dans le portefeuille des projets et programmes de la coopération allemande, de la BAD, de la JICA, de l’USAID, de la coopération canadienne. Permettez-moi d’insister sur la nécessité de conduire une étude approfondie sur la problématique du genre en éducation mais également sur le transfert effectif des compétences aux acteurs nationaux pour assurer la pérennité des actions qui seront mises en œuvre dans le cadre de ce programme décennal. Nous devons redoubler d’efforts pour accompagner le président sortant et entrant afin de renforcer la coordination du système éducatif en vue d’améliorer l’accès à une éducation et une formation inclusive et de qualité. Je reste convaincue qu’ensemble nous pouvons bâtir un système éducatif complet, compétitif et de qualité », a déclaré la ministre Aminata Kaba.
De son côté, Alpha Bacar Barry, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, qui se succède à lui-même au poste de président du Comité interministériel de pilotage et de coordination du programme décennal de l’éducation de Guinée, s’est engagé à travailler pour une éducation de qualité en Guinée.
« C’est avec beaucoup plaisir que je prends la parole aujourd’hui pour marquer le passage de la présidence du comité interministériel de pilotage et de coordination CICP) du Ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi vers le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l’innovation pour l’exercice 2024. Je précise qu’une présidence dans ce mécanisme ne veut pas dire grand-chose sans l’appui des deux autres ministres. Nous sommes une équipe. Je m’engage à travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs impliqués dans le secteur de l’éducation et de la formation afin d’assurer une coordination efficace et un pilotage stratégique de notre politique sectorielle. Notre objectif commun est d’améliorer la qualité de l’enseignement pour favoriser les apprentissages tout le long de la vie et renforcer les compétences des jeunes afin d’assurer un avenir meilleur pour la jeunesse guinéenne. Je compte sur l’engagement et le soutien de chacun d’entre vous pour relever le défi qui se présente à nous et pour faire avancer notre système éducatif vers l’excellence. En prenant la responsabilité de présider une fois encore le comité interministériel de pilotage et de coordination du secteur de l’éducation et de la formation en Guinée, je reste pleinement conscient des défis qui nous attendent ainsi que la responsabilité qui m’incombe. C’est pourquoi je m’engage à œuvrer sans relâche pour améliorer la coordination et le dialogue sectoriel à travers de nouvelles stratégies qui seront définies dans la seconde phase su PRODEG. Notre objectif ultime est de garantir à chaque enfant et jeune guinéen un accès équitable d’une éducation de qualité adaptée aux besoins du marché de l’emploi et aux défis de la Guinée. Je m’engage à promouvoir l’innovation, la qualité, l’inclusion dans notre système éducatif en veillant à ce que personne ne soit laissée pour compte. Ensemble, nous pouvons faire de la Guinée un modèle d’excellence en matière d’éducation où les apprentissages sont valorisés et accessibles à tous. Je compte sur votre soutien et votre expertise pour obtenir plus de résultats dans la mise en œuvre des politiques et programmes efficaces qui répondent aux besoins divers de notre population et qui contribuent efficacement à la construction d’une Guinée plus prospère et plus équitable pour tous », a dit Alpha Bacar Barry.
« Il n’est pas acceptable qu’une activité planifiée puisse faire 120 jours ou plus pour avoir un financement entre l’ordonnateur et la sortie de fonds. On ne peut pas avoir de résultats avec ça. Il faudrait. Comme l’a dit Madame la Ministre, qu’il y ait un transfert de compétences. On ne peut pas non plus être sous tutelle fondamentalement d’assistance technique. Les assistants techniques recrutés pendant ce projet doivent passer la main et les compétences aux compétences locales pour que l’on puisse fixer, domicilier et développer ici en Guinée une compétence liée à ces choses-là. C’est cela le développement, transférer les compétences. Le taux d’absorption reste encore considérablement faible et le taux du montant de report est considérablement élevé. C’est inacceptable. Nous ne pouvons pas avoir autant d’intelligences et être incapable de consommer régulièrement en qualité des fonds de moins de 3 millions de dollars dans un secteur qui est déclaré par tout le monde comme étant un secteur de priorité. Réveillons-nous », a lancé Alpha Bacar Barry.
Source: Boubacar Diallo et Mohamed Lamine Touré pour Guineematin.com