Kouba, commune de Koubri, a abrité du 29 avril au 1er mai 2022, la 20ème édition de la rencontre nationale annuelle des Jeunes de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso. Elle a été présidée par Mohmood Nasir Saqib, amir et chef missionnaire de la communauté au Burkina Faso.
« La réforme d’une nation ne peut se faire sans la formation de sa jeunesse ». C’est sous vé thème que la jeunesse de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso a tenu la 20ème édition de sa rencontre national annuelle. Pendant 72 heures, environ 1000 jeunes ahmadis venus des quatre coins du Burkina ont prit part à cette rencontre annuelle. Cette rencontre a connu aussi la participation des ahmadis venus du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Mali. Elle a été marquée par des prières afin le Burkina retrouve sa quiétude d’antan, des louanges à Allah, des communications, des dons de sang de plus de 400 poches pour sauver vies, des compétitions islamiques et sportives. L’éclat de la cérémonie d’ouverture a été rehaussé par la présence effective de Larba Pilga, directeur général de la jeunesse et de l’éducation permanente, représentant le ministre de la Jeunesse et des représentants de la délégation spéciale de la commune de Koubri. « Pour un pays qui veut se développer et renforcer la cohésion sociale, la formation des jeunes est très importante.
Une meilleure meilleure formation de la nation, c’est une meilleure formation des jeunes. Si nous voulons que le Burkina Faso soit un pays prospère, il faut que les jeunes soient plus responsables et aient un esprit de compétition » a déclaré Mohmood Nasir Saqib, amir et chef missionnaire de la communauté au Burkina Faso. Selon lui, cette rencontre annuelle est une belle initiative pour la jeunesse. Pour le président des jeunes de la communauté islamique Ahmadiyya du Burkina Faso, Daouda Koné, Ijema est une institution que les jeunes ahmadis doivent travailler à pérenniser pour son bien-être et le raffermissement de sa foi. Apres avoir salué cette noble initiative, le directeur général de la jeunesse et de l’éducation permanente, Larba Pilga, a parlé de l’importance d’une jeunesse bien instruite qui participe au développement sociale et économique de son pays.
Jules TIENDREBEOGO