Dans le cadre de la relance durable de la production cotonnière au Burkina Faso, Harouna Kaboré, ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat et président du comité de haut niveau du suivi de la relance de la production cotonnière, a effectué une tournée de suivi de la campagne cotonnière en zone Faso Coton ce jeudi 17 septembre 2020 à Nengaré,une localité située à 15km de Tenkodogo,au centre-est du pays accompagné d’une visite sur le chantier de l’usine d’égrenage de coton en construction.
Après avoir tenu un atelier national pour sortir la stratégie afin de relancer définitivement la production coutumière couramment en 2019, un comité de haut niveau du suivi de la relance de la production cotonnière du Burkina Faso a été mis en place afin de changer le modèle économique qui, désormais, vise à la fois à maintenir le leadership en matière de production de coton en terme de tonnage mais aussi à transformer jusqu’à 25% le coton sur le plan national pour renforcer la filière textile.
C’est dans cette même dynamique que le président dudit comité, Harouna Kaboré, a effectué cette sortie de terrain dans la zone Faso Coton accompagnée d’une forte délégation.
L’objectif de cette tournée de suivi est d’échanger avec les cotonculteurs de la zone et de prendre note de leur travail abattu à l’effectivité de la relance durable de la production du coton au Burkina Faso.
« A chaque saison, nous prenons des décisions à la fois pour soutenir les producteurs en terme d’accompagnement pour l’inaccessibilité des intrants et aussi faire en sorte que les prix d’achat puissent refléter les réalités en tenant compte donc de l’ensemble de paramètres nationaux et internationaux en la matière et bien entendu venir à chaque fois avec le ministère de l’agriculture, ministère des finances et avec celui de la recherche pour constater sur le terrain la mise en oeuvre des mesures qu’on a édictées en terme d’application des respects d’itinéraires techniques mais aussi en terme d’accompagnement des acteurs sur le terrain ».Ces mots sont ceux du ministre Harouna Kaboré qui a assuré les cotonculteurs du soutien du gouvernement.
Le mininstre Kaboré s’est dit satisfait des résultats obtenus jusque-là dans la zone Faso coton et a félicité les cotonculteurs pour leur ardeur au travail. Avec une pluviométrie favorable, il est envisageable de récolter 750 à 800 kilogrammes par hectare sur les 42 000 hectares emblavés..« Nous sommes satisfaits, le gouverneur de la région qui a eu à regarder d’autres espaces lors de cette tournée, peut aussi confirmer avec moi que tout se passe bien dans la région » a-t-il affirmé.
Un des producteurs de coton, Adama Kéré,propriétaire d’un champ de 10 hectares dans la localité de Nengaré, a déclaré que comparativement à l’année précédente, il y a des progrès.« Nos plus grandes inquiétudes étaient la pluie, mais grâce à Dieu, nous avons eu une bonne pluviométrie et nous prions pour que cela continue et l’on pourra faire de bonnee récoltes« , a-t-il ajouté.
Les producteurs de coton ont profité de l’occasion pour demander au président du comité de la relance un soutien continu sur la subvention des coûts des intrants agricoles et de réduire les coûts de facteurs de production. La question d’infrastructures sanitaires, routières et scolaires de centres de santé sont d’autres préoccupations non endogènes à la filière du coton qu’ils ont profité poser.
Après les champs de coton, le ministre Harouna Kaboré, accompagné de sa délégation a fait le tour du chantier de construction de l’usine d’égrenage de coton qui est de 30 hectares de superficie dans la localité de Belcé.
Selon Marc Leynaert,le directeur des opérations de Faso Coton, l’usine d’engrenage sera constituée de deux lignes d’égrenage de 35 000 tonnes par an sur 5 mois d’égrenage, avec possibilité, à terme, d’ajouter une troisième ligne qui pourra permettre de passer à 10 000 tonnes de plus par an.
Notons que le ministre Harouna Kaboré a tenu à saluer le niveau des travaux et a invité l’entreprise à poursuivre dans cette dynamique, afin de livrer des infrastructures dans les délais ponctuels.
Pengdwendé John Ulrich Léonel KABORE
stagiaire