La confédération générale des travailleurs du Burkina, CGT-B et les organisations syndicales membres du collectif CGTB ont satisfait à la traditionnelle présentation de vœux en cette année 2018. C’était le samedi samedi 24 février à la Bourse du travail, et à l’occasion, un hommage a été rendu aux militants qui sont tombés sur le terrain de la lutte.
L’objectif poursuivi par cette présentation de voeux, à en croire le porte parole de la CGT-B et du Collectif syndical est de faire le bilan de l’année écoulée et d’échanger sur les défis à relever durant l’année en cours.
Dans son mot, Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B, surnommé »le Général » par ses camarades que la nouvelle année 2018 apporte à tous, plus de courage et de détermination, plus de solidarité qui leur permettent de défendre les acquis, d’améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs et d’élargir les espaces de liberté. Il a aussi indiqué que le peuple burkinabè a été assez meurtri au cours de l’année écoulée. » Il y a eu beaucoup d’attaques terroristes qui se sont poursuivis même en ce début d’année 2018. Au-delà de ces attaques, il y a eu beaucoup de familles qui ont été endeuillées qu’elle soit liée aux difficultés de la vie chère ou également des questions accidentelles « , a-t-il rappelé avant de souhaiter sa profonde compassion à l’endroit des familles endeuillées. Par la voix de Bassolma Bazié, la CGT-B et le collectif syndical CGT-B ont exprimé une pensée de solidarité pour l’ensemble des peuples du monde en lutte.
»Le général » a invité »sa troupe » à ne pas baisser les bras car la dégradation des conditions de vie des travailleurs, la remise en cause des acquis et la non prise en compte par le pouvoir MPP des attentes de la population commandent la poursuite des luttes. Saisissant de l’occasion, monsieur Bazié s’est prononcé sur plusieurs d’actualité dont le Haut conseil de dialogue social. A propos de ce Haut Conseil de dialogue social, il n’a pas manqué de préciser que »« si nous voulons des lendemains meilleurs pour notre peuple, il faut que nous mêmes nous soyons des acteurs de crédits, de parole donnée, de consensus et de sacrifice au nom de notre peuple. Il ne faudrait pas créer des structures pour payer des amis et croire que par là on peut découler sur un dialogue social fructueux. Ce n’est pas possible »,. En termes de défis, on note que la CGT-B entend se battre pour la révision du code de travail, l’organisation des élections professionnelles, la relecture du texte sur les coupures pour fait de grève et la prise en compte des préoccupations des travailleurs du privé. La CGT-B exige également que la lumière soit faite sur les malversations commises dans la gestion des parcelles afin que des réponses adéquates soient trouvées aux besoins du peuple en matière de logement.
Ousmane OUEDRAOGO
Stagiaire/tinganews.com