Le gouvernement a invité le Système des Nations unies à ne pas privilégier, dans ses effectifs au Burkina Faso, les profils expatriés au détriment des experts nationaux, ni à procéder en priorité au licenciement des compétences locales en cas de contraintes budgétaires, a appris l’AIB.
Le gouvernement a invité le Système des Nations unies à ne pas privilégier, dans ses effectifs au Burkina Faso, les profils expatriés au détriment des experts nationaux, ni à procéder en priorité au licenciement des compétences locales en cas de contraintes budgétaires, a appris l’AIB.Le gouvernement burkinabè a rappelé, fin juillet, à la Coordinatrice résidente du Système des Nations unies, la nécessité de poursuivre leur coopération dans un esprit de respect mutuel et de solidarité, conformément aux priorités de développement définies par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
L’exécutif burkinabè a ainsi relevé plusieurs insuffisances dans la mise en œuvre du partenariat et appelé à leur correction diligente, afin de préserver le climat de confiance.
Il cite notamment la faible représentation des compétences burkinabè au sein des effectifs des agences onusiennes, celles-ci étant parfois écartées au profit de profils expatriés similaires.
Le gouvernement burkinabè dénonce également le recours à des experts internationaux sans concertation préalable avec les structures nationales compétentes, y compris pour des fonctions à caractère stratégique, en lien direct avec les politiques publiques.
L’exécutif souligne qu’en cas de contraintes budgétaires, les premières suppressions de postes concernent prioritairement les experts burkinabè, pourtant moins onéreux, fragilisant ainsi des ressources humaines formées à grand coût et engagées au service du développement national.
Enfin, il déplore la faible implication de la partie nationale dans les mécanismes d’évaluation et de redevabilité du personnel international déployé sur le territoire burkinabè.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, le Président Ibrahim Traoré prône un partenariat gagnant-gagnant, diversifié et fondé sur le respect de la souveraineté du Burkina Faso, rappelle-t-on.
Agence d’information du Burkina
