L’Alliance des Jeunes des États du Sahel/Burkina Faso (AJES-BF) était face à la presse ce mardi 18 juin 2024 à Ouagadougou afin de donner sa lecture sur les Assises nationales tenues le 25 mai dernier qui se sont traduites par la prolongation de la Transition pour une durée de 05 ans.
Le Burkina Faso a longtemps été confronté à des défis multiples et complexes. La menace du terrorisme, la mauvaise gouvernance et les crises socio-économiques ont entravé le progrès et le bien-être de la population.
Depuis le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, le pays s’est engagé dans une lutte sans précédent contre le terrorisme. Alors que la Transition touchait à sa fin au début de juillet 2024, les forces vives de la Nation ont décidé de la prolonger afin qu’elle puisse mener à bien sa mission. Une prolongation de 05 ans a été décidée lors des assises nationales qui ont modifié la charte de Transition le 25 mai dernier.
Selon l’AJES/BF, la prolongation de la Transition offre une opportunité de créer ‹‹ des conditions favorables à la mise en place de réformes profondes et nécessaires. Elle offrira également le temps requis pour préparer les élections transparentes et équitables, où le Président du Faso, le Premier ministre et le Président de l’Assemblée Législative de Transition auront la possibilité de se présenter s’ils le souhaitent ››.
« Cette période de Transition est cruciale pour poser les bases d’un développement durable et stable au Burkina Faso. Elle offre une opportunité précieuse pour amorcer un processus de développement inclusif, éradiquer la mal gouvernance et, avant tout, atteindre l’objectif primordial de cette transition qui est de mettre fin au terrorisme » a laissé entendre la vice-présidente de l’Alliance des Jeunes des États du Sahel, section Burkina Faso, Oumou Takodjiba Barro.
Pour finir, les responsables de l’AJES/BF ont réaffirmé leur soutien aux autorités de la Transition et ont appelé à l’appui des acteurs nationaux et internationaux pour aider la Transition à réussir sa mission en matière de sécurité et d’économie. Par ailleurs, plaidé en faveur de réformes visant à améliorer la gouvernance, à renforcer la justice et à encourager la participation citoyenne à tous les niveaux de décision.
John Leonel KABORE