
Ce bilan intermédiaire met en lumière plusieurs avancées notables, notamment le déploiement de 1 937 agents des eaux et forêts engagés dans la sécurisation des zones stratégiques.
En matière de reboisement, plus de 5,7 millions de plants ont été mis en terre en une heure lors de l’initiative « L’heure patriotique pour reverdir le Faso », tandis que 38 bosquets médicinaux ont été aménagés sur une cible de 47.
Concernant l’accès à l’eau potable, 730 ouvrages hydrauliques ont été réalisés, bénéficiant à plus de 340 000 personnes. En assainissement, 98 000 personnes ont obtenu un accès amélioré aux latrines communautaires, individuelles ou publiques.
Le ministre a également relevé des progrès significatifs en gestion des déchets, avec la suppression de six décharges sauvages, ainsi que l’installation ou la modernisation de 45 stations hydrométriques (34 modernisées et 11 nouvelles). L’embellissement urbain a aussi avancé, avec 3 hectares d’espaces aménagés et 20 km de plantations linéaires réalisés.
Le ministre Roger Baro a souligné que ce premier semestre a été une phase de préparation technique, environnementale et sociale en vue des grandes actions à venir.
Le second semestre s’annonce comme une période d’intensification, avec un suivi rigoureux des chantiers, appuyé par des rapports de suivi périodiques au niveau régional et provincial.
Parmi les défis majeurs figure la mise en œuvre de la loi 045 relative à la régulation des sachets plastiques, entrée en vigueur depuis le 9 juillet 2025, et la sécurisation accrue des massifs forestiers via des unités spécialisées.
Le Premier ministre a donné des orientations claires pour consolider les acquis du premier semestre et accélérer la mise en œuvre des actions, afin de produire d’ici la fin de l’année des résultats à fort impact au bénéfice de la population burkinabè.
DCRP/PRIMATURE