
crédit photo: DCRP/MEBAPLN
Au Burkina Faso, 5 882 enseignants du primaire et du préscolaire prennent part depuis ce mardi 19 août 2925 aux examens professionnels ouvrant la voie au passage de la catégorie C1 à B1. Ces épreuves concernent le Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAP/PE) pour le primaire et le Certificat d’aptitude professionnelle d’éducateur de la petite enfance (CAPE/PE) pour le préscolaire.
Selon le directeur général des Examens et Concours de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle, Élie Seihon, le primaire concentre 5 831 candidats, contre 51 pour le préscolaire.
« Les femmes sont largement représentées. Au préscolaire, par exemple, seuls 10 candidats sont des hommes, contre 41 femmes, ce qui illustre le rôle majeur des femmes dans l’éducation des enfants », a-t-il souligné.
Le lancement officiel s’est tenu à Ouagadougou, en présence du ministre en charge de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène Dingara, qui a rappelé l’importance de ces examens dans la carrière des enseignants.
« C’est une étape clé, puisqu’elle marque la première évolution professionnelle après la formation continue. Elle rapproche les enseignants des fonctions d’encadrement et constitue une reconnaissance de leur engagement », a déclaré le ministre.

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Les candidats sont répartis dans 45 provinces du pays. Toutefois, ceux des zones à forts défis sécuritaires, notamment la région du Sahel, ont été regroupés dans la capitale. Les éducateurs de la petite enfance, peu nombreux, composent également dans un jury spécial à Ouagadougou.
Le ministre Dingara a félicité les enseignants pour leur résilience, qui contribue au maintien du système éducatif malgré les difficultés. Il a aussi salué le travail de la Direction générale des Examens et Concours, qui a réussi à organiser tous les examens de l’année scolaire malgré l’insécurité. L’épreuve en cours constitue d’ailleurs le dernier examen professionnel de 2025.
Jérôme KABORE