A chaque édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), les artistes ont presque toujours été les plus délaissés. Pour cette 19ème édition, il en sera autrement, ont promis les membres du Comité national d’organisation (CNO), nouvellement installés.
«A cette 19ème édition de la SNC, des dispositions sont en train d’être prises pour que chaque artiste ait un matelas sur quoi dormir et aussi, un cadre de séjour sain et agréable ». C’est ce qu’a déclaré le président du Comité national d’organisation (CNO) de ladite édition, au cours de sa toute première conférence de presse, samedi 17 février 2018 à la Maison de la culture Monseigneur Anselme Titiama Sanon de Bobo-Dioulasso. Et c’est un CNO qui espère faire de cette édition, celle de la maturité. Maturité dans le sens de l’organisation, en tenant compte des expériences des éditions précédentes pour rehausser la qualité de la présente. Selon le DG de la SNC, Golo Barro, par ailleurs vice-président du CNO: «la SNC a déjà une base fixe sur laquelle d’autres initiatives se substituent». Il va même plus loin en ajoutant : «c’est cette base qui constitue l’essence de la Semaine nationale de la culture. Sans elle, on ne parlerait pas de la SNC».
Si on s’en tient aux propos du DG de la SNC, ce sont les artistes qui permettent de conforter cette base. Ainsi, sommes-nous tentés d’affirmer qu’ils sont les vedettes de cet événement. A cette édition, 1287 compétiteurs prennent part dans cinq catégories et disciplines du Grand prix national des arts et des lettres. Car, il faut le dire, Bobo-Dioulasso est reconnue comme la capitale culturelle du Burkina Faso. Forte des potentialités dont elle dispose, l’organisation de la SNC dans la ville de Sya implique la prise en compte de plusieurs facteurs. Parmi lesquels l’hébergement des artistes, qui a retenu l’attention de la presse. Il faut reconnaître que cet événement confère à la zone, une plate-forme pour le brassage culturel. Vivement que cette promesse soit tenue car, il y va de la pérennité de cet événement. Les artistes ne doivent plus être hébergés dans les établissements scolaires, et obligés de dormir sur des nattes! express du Faso
