Annoncée mardi 10 octobre et effective depuis mercredi 11 octobre, la liberté provisoire du Général Djibrill Bassolé poursuivi pour haute trahison dans le dossier du putsch de septembre 2015 a été assortie d’une mise sous résidence surveillée. Bassolé a rejoint sous bonne garde une villa de la cité des officiers dès sa libération. Mais quelles sont les conditions de son assignation à résidence ? Elles sont définies dans un arrêté signé le 13 octobre par le ministre de la Défense, Jean Claude Bouda et dont Radio Oméga a obtenu copie.
Il en ressort principalement des 8 articles qu’il comporte que la sécurité et la surveillance de la résidence sont assurées par la gendarmerie. Selon l’arrêté, Djibrill Bassolé « ne peut quitter sa résidence que sur autorisation du président de la chambre de contrôle de l’instruction du tribunal militaire et sous escorte de la gendarmerie » et « peut communiquer librement avec un appareil téléphonique n’ayant pas de possibilité d’accès à internet et dont les numéros d’appel doivent être communiqués à la gendarmerie ». « A l’appréciation du président de la chambre de contrôle de l’instruction doivent être soumis tous écrits et documents divers envoyés ou reçus » par le Général en liberté provisoire. En ce qui concerne les visites réglementées par le décret :
– Son épouse est autorisée à résider avec lui en permanence,
– Les autres membres de la famille et d’autres personnes sont autorisés de visites de 06h à 18h,
– Son médecin traitant et ses conseils ont un accès permanent à lui,
– Nul peut accéder à l’intérieur de la résidence avec un téléphone portable ou tout autre moyen de communication,
– Il ne peut être admis plus de deux personnes à la fois.
Le décret du ministre Bouda précise que l’exécution de ces différentes mesures est à la charge du chef d’état-major de la gendarmerie nationale, du directeur de la Justice militaire et du directeur central de l’intendance militaire.
un article de Netafrique.net