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Remaniement ministériel au Burkina: le cas Abdoul Karim Sango fait jaser


Le nouveau ministre de la culture Abdoul Karim Sango dit représenter le parti pour la renaissance, PAREN, au sein du gouvernement Thiéba III. Il avait pourtant démissionné de ce parti ne désirant pas rejoindre la majorité présidentielle. Abdoul Karim Sango trahit-il ses propres convictions ?
Dans une lettre en date de janvier 2016, le nouveau chef du département de la culture a annoncé sa démission du PAREN parce que le parti avait rejoint la mouvance présidentielle. L’explication de base était le fait que ce choix de positionnement du parti va à l’encontre de l’esprit et de la réalité de l’engagement politique du juriste. C’est donc avec grand étonnement que dans la nuit du 31 janvier dernier, les Burkinabè ont vu le nom de Monsieur Sango dans la liste des 9 nouveaux arrivants au sein de l’exécutif Thiéba III. Qu’est-ce qui s’est passé entre temps ?

Lorsque des journalistes ont interrogé le nouveau ministre à deux reprises sur la question, les réponses étaient très brèves et laissaient les uns et les autres avec les mêmes interrogations. A quel moment Monsieur Sango a-t-il réintégré le parti pour en être désigné comme porte-voix au sein de l’exécutif ? Autre question : le PAREN étant toujours dans la mouvance présidentielle, cette situation est-elle à présent en phase avec les convictions du nouveau ministre ? De plus, le nouveau patron de la culture était annoncé à l’UPC et avait même représenté ce parti au sein de la Commission constitutionnelle.

L’opinion mérite d’être entretenu sur ces questions qui, a priori, peuvent paraître relever d’agissement de particulier, mais lorsque le particulier devient ministre, homme d’Etat et autorité publique, il doit s’expliquer.

Wat FM

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