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Lutte traditionnelle seniors: Eloi Zerbo, le plus fort


La tutte traditionnelle  a désigné ses champions de la saison 2017-2018,  le dimanche 29 avril dernier à Toma dans le Nayala. Eloi Zerbo du Nayala est le nouveau le roi  des arènes. Il a terrassé le champion sortant, Romaric Kawané, en finale Open hommes.

Eloi Zerbo est le nouveau roi des arènes. A la faveur du 26e championnat national de lutte traditionnelle qui s’est déroulé, les 28 et 29 avril  2018 à Toma, le Python du Nayala a dicté sa loi  devant Romaric Kawané en finale Open hommes. Une finale qui a retenu l’attention d’un stade provincial du Nayala plein comme un œuf avec un invité de marque,  le chef du gouvernement, son Excellence Paul Kaba Thièba. Il s’agissait du combat le plus attendu parce que   Eloi Zerbo dit le Python et Romaric Kawané dit le Buffle tous du Nayala constituent  les deux  meilleurs dans la catégorie des plus de 100 kg.  Dans une compétition open, pas de doute de retrouver ses deux en finale. Au coup de sifflet pas de round d’observation. Les deux poids lourds sont au corps à corps. Après une minute de combat, le Python écope d’un avertissement pour passivité. Sentant sa défaite s’il ne réagit pas, Eloi Zerbo ne se fait pas prier pour passer à l’offensive. Sur une bonne prise, Romaric Kawané est pris au  piège. Malgré sa brève résistance, Eloi Zerbo a amené  le roi des arènes sortant  au sol. Avec cette victoire, Zerbo est le  nouveau le roi des arènes. Pour le vainqueur, seul le travail a prévalu. «Après la défaite l’année dernière, je me suis remis très vite au travail. Je me suis donné un objectif celui de reprendre ma couronne cette année», nous a t-il affirmé. Chez les dames, en l’absence de Yvette Zié, la lutte traditionnelle burkinabé a  une autre reine en la personne de Solange Sia. La lutteuse du Kadiogo a terrassé Aichatou Garané du Nayala dans un combat de moins d’une minute en finale Open dames. Tout comme le roi, la reine justifie sa victoire par le travail. Dans les combats par catégorie, Justine Toé chez les 60 kg dames est championne de la saison devant Rabi Tiombiano du Koulpelgo. Dans la catégorie des 65 kg toujours en dames, Bachiratou Coulibaly du Poni est montée sur la plus haute marche du podium après avoir terrassé  Sabine Toé du Nayala. La dernière catégorie chez les dames, les plus de 65 kg, a mis au prise Saidatou Iké  du Poni à Brigitte Toé en finale. A peine une minute de combat, la lutteuse du Poni est à terre. Chez les hommes, dans la catégorie des 66 kg, Moussa Kawané du Nayala est champion de la saison devant Yacouba Ki du Poni. Chez les 76 kg, Blaise Débé dit le Haut Niveau  conserve son titre de champion de la saison face à Urbain Ki du Boulkiemdé. Dans la catégorie des 86 Kg, le combat entre Fréderic Doh du Kadiogo et Drissa Zon du Houet a tenu toutes ses promesses. Mais à l’arrivée, le lutteur du Houet est champion de la saison. Enfin chez les plus de 100 kg, l’affiche Patrice Foloné du Kadiogo et Eloi Zerbo du Nayala a tourné à l’avantage du  Python. Selon le patron de la cérémonie, son Excellence Paul Kaba Thèiba, ils ont été vraiment impressionnés par la qualité exceptionnelle du combat en l’occurrence celui de la finale open hommes qui a consacré Eloi Zerbo roi des arènes. «Je félicite  tous ceux qui ont pris part à ce championnat à travers l’esprit de sportivité, de la combativité et la capacité athlétique dont ils ont fait preuve. Tout cela exalte véritablement les vertus burkinabé qui sont celles du courage, de l’abnégation, de loyauté et d’initiative», a confié le chef du gouvernement. Quant au parrain, Dieudonné Maurice Bonanet, la lutte fait partie de leur culture. «Dans notre région et plus particulièrement dans le Nayala, la lutte c’est le sport roi. Elle fait partie de notre culture, un puissant moyen de renforcement de la cohésion entre les jeunes. Elle est  également un puissant moyen de renforcement de l’esprit combatif de la jeunesse», a-t-il avoué. Au sortir de ce championnat, le président de la fédération burkinabé de lutte traditionnelle, Bassama Pierre Badiel, affirme que la lutte augure un lendemain meilleur. «Avec tout ce que nous avons vu, nous pouvons faire une bonne figure lors des compétitions internationales», a-t-il fait savoir. Dans le chapitre des récompenses, le roi des arènes a reçu une enveloppe de 1 million. Son dauphin s’est consolé avec un montant de 500 000 FCFA.  La reine, quant à elle, est repartie avec 300 000 FCFA laissant 200 000 FCFA à sa dauphine. Pour les récompenses par catégorie, les 1ers ont reçu une enveloppe de 75 000 FCFA plus des médailles d’or. 60 000 FCFA et des médailles d’argent  pour les 2e au classement. Enfin les occupants du bas du podium sont repartis avec une somme de 50 000 FCFA et des médailles de bronzes. Pour rappel le 26e championnat de lutte traditionnelle a regroupé 105 lutteuses et lutteurs venus de 15 provinces du pays.  sidwaya

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