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L’UIT: La candidature du Burkina portée par des diplomates africains


Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a obtenu le soutien du groupe des ambassadeurs africains à Genève en Suisse à la candidature de  Brahima Sanou au poste de vice-Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, lundi 16 octobre 2017.

Brahima Sanou est le candidat du pays des hommes intègres au poste de  secrétaire général adjoint de l’Union internationale des télécommunications. Le président du Faso a saisi l’occasion de son séjour en Suisse pour demander encore une fois au groupe des ambassadeurs africains auprès du centre opérationnel des Nations unies à Genève de soutenir cette candidature. «Je voudrais au nom de la solidarité réitérer notre demande de soutien de cette candidature africaine validée par l’Union africaine lors du dernier sommet», a-t-il dit aux ambassadeurs africains. La doléance de Roch Marc Christian Kaboré a trouvé un écho favorable auprès de ses interlocuteurs. En effet, selon le doyen du groupe des ambassadeurs africains, Anatole Fabien Nkou, il ne saurait avoir la moindre incompréhension sur le soutien de la candidature burkinabè. «L’Afrique se mettra derrière la candidature de l’Afrique, celle du Burkina Faso», a-t-il précisé. Plusieurs ambassadeurs ont, tour à tour, affirmé cette position. Le renouvellement des instances de l’UIT est prévu à Dubai, aux Emirats arabes unis, du 21 octobre au 16 novembre 2018.
Le président Kaboré a également évoqué, avec les diplomates, la lutte contre le terrorisme et le trafic d’armes. «Le combat contre ces deux phénomènes, de mon point de vue, doit aller de pair parce que le trafic d’armes finance le terrorisme. Cette vision n’est pas toujours partagée par les partenaires internationaux et nous devrions travailler ensemble pour faire accepter cette réalité», a-t-il plaidé.
Avant les diplomates africains, le président du Faso a eu des échanges avec le directeur général de l’Office des Nations unies, Michael Moller. Il a été question de la stratégie de lutte contre le terrorisme. «Au-delà du combat militaire, il nous faut développer des programmes économiques dans les régions qui sont concernées par le terrorisme, car c’est parce que les populations ne se sentent pas concernées par le développement local qu’elles constituent des bases de recrutement de terroristes», a-t-il soutenu.  Cela l’a conduit à insister sur le fait que les partenaires doivent aider également les pays touchés à développer les zones frontalières à travers la création d’emplois pour les jeunes afin que ceux-ci puissent subvenir à leurs besoins.

Nadège YE
(Envoyée spéciale de Sidwaya à Genève)

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