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Komondjari: les six victimes inhumées à Fada N’Gourma


L’armée nationale a enterré, le samedi 6 octobre 2018, au cimetière « Route de Pama » à Fada N’Gourma, les six militaires tués dans l’attentat à la mine, le 4 octobre 2018 dans la province de la Komondjari.
Tombés sur le champ de bataille pour la défense de la patrie, les six militaires fauchés par l’engin explosif, le 4 octobre 2018, sur l’axe Gayéri-Foutouri, dans la province de la Komondjari, reposent au cimetière « Route de Pama », à Fada N’Gourma. Devant frères d’armes, parents et amis inconsolables, le sous-lieutenant David Tenkodogo, les caporaux Amidou Yaro et Yacouba Sombié, les soldats de première classe Maxime Simporé, Romuald Yanogo et Souleymane Traoré, âgés de 24 à 30 ans, ont été portés en terre, dans la soirée du samedi 6 octobre 2018. Avant d’être conduits à leurs dernières demeures, un hommage leur a été rendu à travers des décorations à titre posthume. Le sous-lieutenant Tenkodogo a été honoré par la Médaille d’honneur militaire et les caporaux Yaro et Sombié, ainsi que les soldats de première classe, Simporé et Yanogo ont reçu la Médaille militaire. Précédée de l’hymne aux morts, l’oraison funèbre, faite par le commandant Somé Eric Dabiré, retient des six disparus, des éléments travailleurs, dévoués, engagés, courageux, disciplinés et qui donnaient toujours satisfaction à la hiérarchie. Au nom de cette hiérarchie, le commandant Dabiré a présenté ses condoléances « les plus attristées » aux familles éplorées des six compagnons d’armes, partis à la fleur de l’âge. « Vaillants soldats, sachez que votre disparition, si prématurée et si brutale, nous plonge dans un grand chagrin. Vous laissez derrière vous, des frères d’armes qui gardent un bonsouvenir de vous et qui ne ménageront aucun effort pour en découdre avec ces ennemis de la nation », a-t-il dit. Le représ entant des parents des victimes, Mamadou Sourabié, n’a pu retenir ses larmes pendant son adresse. « Durant combien de temps allons-nous continuer à pleurer nos frères ? Que ferons-nous de nos orphelins et de nos veuves ?» s’est-il interrogé. Il est temps, selon lui, que les décideurs politiques mettent à la disposition des Forces de défense et de sécurité, les moyens qu’il faut pour faire face à la nébuleuse terroriste. Par ailleurs, M. Sourabié a souhaité que les politiques prennent, à bras-le-corps, la question de la prise en charge des pupilles de la nation.Sidwaya

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