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Education non formelle : « beaucoup de très belles choses existent, mais peu valorisées » Stanislas Ouaro


L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes assisesLe ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a visité ce vendredi 29 mai 2020, le centre d’alphabétisation et de formation « Notre Dame de Fatima » de Dassasgho à Ouagadougou. Il avait à ses côtés, la directrice régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du centre, madame Germaine Kaboré et le directeur général de l’éducation non formelle, monsieur Kirassai Zio. L’objectif de cette visite était de s’assurer de l’effectivité de la reprise des cours mais aussi d’encourager tous les intervenants dans cette structure.

Le centre d’alphabétisation et de formation « Notre Dame de Fatima » a ouvert ses portes en 2012. Depuis cette date, plus de 20 000 apprenants ont été formés. Ce projet a été possible grâce à l’accompagnement de plusieurs partenaires.

Pour le ministre Ouaro, la visite de ce centre constitue une première. Il a saisi l’occasion pour remercier l’église catholique et les partenaires techniques et financiers pour l’appui au fonctionnement de cette structure. Aussi a-t-il traduit tout l’engagement du gouvernement dans le développement de l’éducation non formelle. A l’en croire, « on ne pourra jamais atteindre l’éducation pour tous en 2030 sans fournir d’efforts supplémentaires en matière d’alphabétisation et d’éducation non formelle ». Selon le responsable du département en charge de l’éducation, « beaucoup de très belles choses existent dans le domaine de l’éducation non formelle mais peu valorisées, alors qu’un budget énorme y est consacré ». On note que la formule d’apprentissage utilisée dans cette structure éducative est une nouveauté. Ici, la formation dure 3 à 4 mois sanctionnée par une attestation.

Le ministre a indiqué que cette formule est en voie de validation et son département compte mettre tout en œuvre pour la validation très prochaine de ce processus.L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes debout

Quant aux apprenants du centre, par la voix de Alima Rouamba, ils ont plaidé auprès du ministre Ouaro pour qu’à la fin de leur formation, d’autres centres puissent se construire afin de faciliter leur insertion.

DCPM/MENAPLN. Le  titre est de la Rédaction de tinganews.com

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