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Education nationale: Jean Martin veut « performer » scientifiquement le système


Face à la situation préoccupante de l’enseignement scientifique au secondaire général, le gouvernement a choisi de trouver des réponses. Pour en parler, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, Jean Martin COULIBALY, était face à la presse le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou.

Selon le ministre, Jean Martin Coulibaly il y a trois raisons essentielles qui militent au développement de l’enseignement technique au secondaire général. Il s’agit de son impact avéré sur le développement économique et social du pays, son développement indispensable pour rattraper son grand retard par rapport aux autres types d’enseignement et son développement nécessaire pour assurer la relève du corps enseignant dans ce domaine au niveau de tous les ordres d’enseignement et types d’enseignement. Pour lui, pour développer l’enseignement technique au pays des Hommes intègres, il y a bien des opportunités à saisir, comme la mise à l’échelle du nombre de formés en série C, l’introduction des innovations pédagogiques et l’instauration d’une nouvelle gouvernance institutionnelle scolaire dans ces instituts futurs de formation.

La solution trouvée à en croire le ministre Coulibaly, sera l’ouverture de deux lycées scientifiques, l’un à Ouagadougou et l’autre à Bobo-Dioulasso. C’est une option qui cadre avec les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui vise entre autres à développer les sciences à l’école afin que cette dernière soit véritablement un levier du développement, a-t-il précisé.

Ces deux lycées qui se veulent des établissements de référence, ambitionnent de donner une culture scientifique aiguë à ses pensionnaires afin de les préparer à s’orienter vers de grandes écoles de formation. Ces pensionnaires ont été sélectionnés parmi les meilleurs de l’année scolaire 2016-2017; ils seront au total au nombre de 70 pour la première année, soit 35 places à Ouagadougou et 35 autres à Bobo-Dioulasso suivant les critères suivants : Les élèves doivent être âgés de 17 ans au plus à la date de la sélection et avoir réussi au Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), avec une moyenne supérieure ou égale à 16/20.

Ils seront entièrement pris en charge par l’Etat à un coût annuel estimé à environ 400 mille francs par élève et soumis à un régime d’internat.

Pour finir le ministre a précisé que pour cette rentrée académique 2017-2018, deux sites d’emprunts ont été retenus et aménagés, conséquemment, pour accueillir les élèves de la première cohorte. Il a cité le site des 2IE à Kamboincé pour le lycée scientifique de Ouagadougou et le lycée Rockseed à Bobo, pour celui de Bobo-Dioulasso.

Par Jérôme KABORE

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