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Education: le Burkina passe en revue son système d’information et de gestion


Du 20 au 25 mai 2019 se tient à Ouagadougou, la revue par les pairs du système d’information et de gestion de l’éducation (SIGE) conformément au cadre d’évaluation des normes et des standards SIGE de la CEDEAO dans l’optique entres autres de vérifier l’utilisation efficace des normes et standards SIGE du Burkina, partager les expériences entre pairs nationaux et internationaux en matière de diffusion et de production de statistiques de qualité et favoriser l’appropriation des normes et standards SIGE du Burkina Faso. Présidée par Kalifa Traoré, Secrétaire général du MENAPL, représentant le ministre  Stanislas Ouaro, elle a connu la présence d’une délégation haïtienne et de représentants de la Banque Mondiale, de la CEDEAO, de l’ADEA et du partenariat mondial pour l’éducation et se tient dans un contexte marqué par la mise en oeuvre de plusieurs réformes du système éducatif burkinabé. Selon le coordonnateur de la Task Force, représentant l’ADEA, le choix du Burkina pour la revue par les pairs n’est pas du fait du hasard. C’est le résultat d’un côté, d’une riche et excellente collaboration entre le Burkina Faso et l’ADEA depuis plusieurs décennies en matière de SIGE, et de l’autre, des progrès incontestables réalisés par le Burkina dans l’amélioration de son SIGE. Pour lui, le Burkina est parmi les rares pays dans l’espace CEDEAO à produire de manière continue depuis une décennie, les annuaires statistiques accompagnés d’un tableau de bord pour tous les sous-secteurs relevant de son champ d’actions y compris le sous secteur de l’éducation non formelle.      » Ceci est une bonne pratique à partager dans l’espace CEDEAO a-t-il précisé.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général a relevé l’importance du système d’information et de gestion de l’éducation pour un pays. Cela explique les efforts consentis par le gouvernement du Burkina Faso pour le renforcement de son système statistique national à travers un encadrement juridique du domaine, la mise en place de structures nécessaires, le développement d’outils adéquats et la mobilisations de ressources de toutes natures. Pour Kalifa Traoré, le Burkina Faso perçoit la revue de son SIGE par les pairs comme une opportunité qui lui permettra d’examiner objectivement sa situation pour en dégager le forces et les faiblesses  afin d’envisager des mesures de renforcement

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