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Diplomatie: comment traiter et gérer correctement les relations sino-américaines, ou l’erreur de la théorie du « découplage »


L’épidémie de COVID-19 a eu un grand impact sur le monde. Face à ce grand changement, savoir comment comprendre la bonne direction à suivre et maintenir la détermination stratégique est une question importante pour tous les pays. Mais il est dommage que, juste en cette période critique où les êtres humains ont besoin de renforcer leur unité et la coopération, certains politiciens américains prêchent la « théorie du découplage » entre la Chine et les États-Unis avec un esprit de clocher inimaginable, tentant de couper artificiellement le flux de capitaux, de technologies, de produits, d’industries et de personnel. L’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger, âgé de 97 ans, a averti le monde : « à une époque où la prospérité dépend du commerce mondial et du flux de personnes, cette pandémie a conduit à un anachronisme, faisant de nouveau renaître les murailles qui entouraient les villes ».

Le 14 août, un nouveau magasin automobile Tesla ouvert au Daning
International Plaza à Shanghai a attiré de nombreux consommateurs. (Yan Daming / Pic.People)

À l’ère de la mondialisation économique, l’étrange phénomène du protectionnisme a de quoi rebuter. Poussés par une mentalité autoritaire et dominatrice, certains politiciens américains ont reporté sans fondement leurs propres problèmes sur d’autres pays, utilisant des « jeux de confrontation » comme un outil pour résoudre leurs propres problèmes. L’épidémie de COVID-19 a frappé, ils essaient d’en faire porter le chapeau à la Chine, craignant de voir les fournitures médicales produites en Chine affluer pour aider les pays à atténuer leurs besoins urgents ; de même, ils sont jaloux du développement de la 5G, et ne veulent pas que les entreprises chinoises prennent les devants… Ils fabriquent désespérément une soi-disant « menace chinoise » et utilisent toutes sortes de méthodes d’intimidation, de menaces et courtisent en vain les gouvernements de tous les pays pour les persuader de suivre les États-Unis pour bloquer la Chine et espérer que les entreprises de tous les pays feront le choix de déplacer leur chaîne industrielle hors de Chine. C’est ridicule!

Au cours des 40 dernières années depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis, les deux pays ont pleinement mis à profit leurs avantages économiques complémentaires et formé une communauté d’intérêts profondément intégrée. Le volume des échanges bilatéraux de marchandises entre la Chine et les États-Unis a augmenté de plus de 250 fois par rapport à celui qui existait au moment de l’établissement des relations diplomatiques. Au total, 72 500 entreprises américaines ont investi en Chine. Selon une enquête menée en 2019 auprès de ses membres publiée par le Comité national sur le commerce américain avec la Chine, 97% des entreprises américaines interrogées disent être rentables sur le marché chinois ; les données de l’agence montrent également que les exportations américaines vers la Chine ont permis de créer plus de 1,1 million d’emplois aux États-Unis de 2009 à 2018. De même, selon une récente enquête de la Chambre de commerce américaine en Chine, 84% des entreprises américaines se disent réticentes à l’idée de quitter la Chine. Depuis cette année, ExxonMobil, Honeywell, Tesla, Wal Mart et d’autres entreprises américaines ont même développé leurs investissements et leur coopération en Chine. En avril de cette année, la Chine est redevenue le principal partenaire commercial des États-Unis. La Chine et les États-Unis se sont lancés dans le voyage de la coopération gagnant-gagnant, qui est une nécessité inhérente du développement économique des deux pays, le résultat du développement normal des relations internationales et la scène naturelle de la coexistence pacifique de l’humanité. La réalité montre clairement que les liens économiques, l’intégration et la coopération entre la Chine et les États-Unis sont des actions judicieuses fondées sur les intérêts communs des deux parties.

Le 13 août, Wal Mart a lancé une activité de promotion multicanaux consistant à « prendre les devants dans le nouveau semestre, économiser de l’argent et de l’esprit » dans plus de 400 magasins et plate-formes en ligne comme Wal Mart Home. (Photo / site officiel Wal Mart Chine).

À l’ère de la mondialisation économique, le « découplage » est voué à faire tout perdre. Combien les États-Unis devront-ils faire payer à leur propre pays et combien de pertes le monde devra t-il subir pour diviser de force le marché mondial et couper la chaîne industrielle mondiale et la chaîne d’approvisionnement ? Il faut savoir que la Chine est le seul pays au monde possédant toutes les catégories industrielles dans la classification industrielle des Nations Unies. La Chine a une population de 1,4 milliard d’habitants et un groupe à revenu intermédiaire de plus de 400 millions de personnes qui permet de soutenir un marché d’une immense échelle. La Chine est le principal stabilisateur et la principale source d’énergie de la croissance économique mondiale depuis de nombreuses années. Un article publié sur le site Internet du magazine Foreign Affairs a souligné qu’il est insensé de vouloir « découpler » la Chine. Les efforts pour couper la dépendance avec la Chine pourraient finalement conduire à la perte d’importantes relations économiques entre les États-Unis, la Chine et le monde. De même, exclure la Chine du système d’innovation des États-Unis pourrait inciter la Chine à éliminer les États-Unis de son système d’innovation et entraîner pour les États-Unis la perte du droit d’utiliser d’autres systèmes d’innovation. De son côté, le Peterson Institute for International Economics prévient que les pays qui tentent d’être autosuffisants et de se « découpler » de l’économie mondiale finiront par souffrir davantage d’un manque d’approvisionnement diversifié et de chocs locaux inévitables. De toute évidence, le « découplage » n’est pas un remède aux problèmes intérieurs de l’Amérique, mais même un poison pour l’économie mondiale.

Qu’on le veuille ou non, la grande mer de l’économie mondiale est là et nul ne peut l’éviter. Vouloir faire ramener la mer de l’économie mondiale au niveau d’un petit lac ou à une rivière isolée ne correspond pas à la tendance historique. Certains politiciens aux États-Unis veulent utiliser la « théorie du découplage » pour contrôler la réalité et bloquer la tendance générale, ce qui ne peut être qu’un vœux pieux et une illusion. Le rythme du développement et de la croissance de la Chine ne s’arrêtera pas. La coopération entre la Chine et les États-Unis en matière d’égalité et de bénéfice mutuel est conforme aux intérêts communs des deux peuples et des peuples du monde. Quiconque porte un mauvais jugement sur cette question et choisit d’aller à l’encontre de la tendance générale de l’époque et d’inverser l’histoire n’aura pour résultat que de soulever un rocher et de le laisser retomber sur son pied.

( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

source:

(Rédacteurs :Yishuang Liu, 孙晨晨 du Quotidien du Peuple)
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